Laboratoire d'archéologie du Québec
< RETOUR À LA RECHERCHE
Pot à conserve. Vue générale - Côté AImage
Photo : Léa Duflos 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. Côté BImage
Photo : Léa Duflos 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. Côté CImage
Photo : Léa Duflos 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. Côté DImage
Photo : Léa Duflos 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. DessusImage
Photo : Léa Duflos 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. DessousImage
Photo : Léa Duflos 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-579 > Opération 8 > Sous-opération B > Numéro de catalogue 24

Contexte(s) archéologique(s)

Domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot à conserve a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il présente une forme tronconique qui est plus rarement retrouvée en contexte archéologique québécois.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à conserve en terre cuite fine jaune est fabriqué entre 1870 et la fin du XIXe siècle, en Europe ou en Amérique du Nord, d'après sa fonction et son matériau. En l'absence de marque, de décor et de forme particulière, il n'est pas possible de déterminer si le pot est fabriqué en Angleterre, aux États-Unis ou au Québec.

Le pot à conserve est un contenant servant à l'entreposage et à la conservation de nourriture ou d'aliments tels que des condiments, des confitures ou des gelées. Un étranglement ou une rainure située sous le rebord permet de fixer, à l'aide d'une ficelle, un papier gras ou un tissu qui en protège le contenu.

Le pot à conserve a été mis au jour en 2018 sur le site archéologique du poste de la Reine, situé dans le quartier Saint-Roch, à Québec. Les fouilles ont permis de découvrir une soixantaine de structures dont six fosses de latrines, ainsi qu'une collection de plus de 6 000 artéfacts. Ceux-ci témoignent des activités quotidiennes des résidents du secteur entre le XVIIIe et la fin du XIXe siècle, où les fonctions résidentielles et commerciales s'entremêlent. En 1894, l'acquisition des lots résidentiels par la Montmorency Electric Power Co marque le début d'une nouvelle ère industrielle de production d'électricité sur ce site. Le poste connait plusieurs propriétaires au cours du XXe siècle, dont la Quebec Railway, Light, Heat and Power Company. En 1963, lors de la deuxième nationalisation des compagnies d'électricité, Hydro-Québec acquiert le poste. Depuis sa mise en service jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, ce poste, par lequel transite la charge alimentant les seize districts du réseau, demeure le plus important du réseau de Québec. Le poste de la Reine cesse ses activités en 2016; il s'agissait du plus vieux poste de transformation hydroélectrique au pays. L'intervention archéologique est réalisée au cours du démantèlement du poste.

L'objet provient de l'opération 8, qui est située au sud-ouest du site archéologique et qui est caractérisée par la découverte de plusieurs structures en pierres. Cet artéfact provient du nettoyage de ces structures, associées à des occupations du dernier quart du XVIIIe siècle jusqu'à la fin du XIXe siècle.

RÉFÉRENCES

Castonguay Dandenault & Associés Inc. Démantèlement et réhabilitation du poste de la Reine. Rue Prince-Édouard à Québec. Surveillance et fouilles archéologiques. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Hydro-Québec, 2019. s.p.