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Pot à conserve. Vue générale
Photo : Frédéric Lemyre 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. Dessus
Photo : Frédéric Lemyre 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. Dessous
Photo : Frédéric Lemyre 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-4 > Opération 31 > Sous-opération H > Lot 9 > Numéro de catalogue 1730
Contexte(s) archéologique(s)
Cave
Cellier
Dépotoir
Marché
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
domestique
commerciale
technologique
institutionnelle
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le pot à conserve a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est associé aux caves situées sous les celliers du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). L'objet offre également un bon exemple de céramique disponible au Québec au cours de la première moitié du XIXe siècle. Le pot à conserve présente aussi un intérêt en raison de sa forme et de sa fonction.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le pot à conserve en grès de type Derbyshire est produit en Angleterre au cours de la première moitié du XIXe siècle. Le potier façonne l'objet au tour pour ensuite le cuire à une température très élevée, vitrifiant l'argile et imperméabilisant les parois. Pendant la cuisson, l'artisan procède au salage. La technique consiste à introduire du sel dans le four qui, par évaporation, produit une mince couche de glaçure sur la surface des objets.
Le pot à conserve tronconique est un contenant servant à l'entreposage et à la conservation de nourriture ou d'aliments. Les petits pots renferment souvent des confitures et des gelées, très prisées à l'heure du dessert ou du thé. Un étranglement ou une rainure sous le rebord du pot permet de fixer, à l'aide d'une ficelle, un papier gras ou un tissu qui protège le contenu. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, les pots à conserve sont surtout en céramique, spécialement en grès. Cela est dû à son faible coût de production et à son haut degré de vitrification de la pâte lors de la cuisson rendant ainsi l'objet imperméable. L'utilisation de contenants en verre pour la conserve s'affirme peu à peu au cours du XIXe siècle pour s'accélérer et devenir la norme à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. D'après le contexte de sa découverte en milieu commercial, le pot pourrait avoir été utilisé dans un lieu servant de la nourriture ou des boissons établi au marché.
Le pot à conserve a été mis au jour en 2017 sur le site archéologique de la place D'Youville, à Montréal. À son inauguration en 1834, le marché Sainte-Anne offre en location plusieurs espaces. Le rez-de-chaussée loge des bouchers, des poissonniers et des vendeurs de volailles, alors que les portiques abritent des regrattiers ambulants. L'étage supérieur accueille des rassemblements ponctuels et des organisations diverses. L'étage inférieur est constitué de 28 celliers accessibles seulement de l'extérieur par des escaliers qui y descendent depuis la rue. Ce sont des espaces commerciaux loués à l'année ou au mois. En dix ans, ils hébergent des poissonniers et des vendeurs de denrées diverses, mais également de nombreux locataires éphémères de métiers et d'occupations variés, tels des cantiniers, des apothicaires et des artisans. Les archives judiciaires démontrent également que ces celliers abritent, à certaines occasions, des bordels et des débits de boisson illégaux.
Le pot provient de la cave des celliers de la section nord du corps central du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). Sous les décombres du Parlement incendié le 25 avril 1849, plusieurs monticules de déchets ont été localisés par les archéologues le long des murs entre les piliers ou contreforts soutenant les planchers des celliers du marché. Ces monticules ont révélé une importante quantité d'artéfacts complets après remontage qui aurait été jetée dans les caves par les trappes des planchers avant 1844 ou 1849. Étant donné leur position stratigraphique et l'absence d'altération par le feu, ces artéfacts sont associés à la période d'occupation des celliers par divers locataires du premier marché. Le pot à conserve a été restauré entre 2017 et 2023.
Le pot à conserve tronconique est un contenant servant à l'entreposage et à la conservation de nourriture ou d'aliments. Les petits pots renferment souvent des confitures et des gelées, très prisées à l'heure du dessert ou du thé. Un étranglement ou une rainure sous le rebord du pot permet de fixer, à l'aide d'une ficelle, un papier gras ou un tissu qui protège le contenu. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, les pots à conserve sont surtout en céramique, spécialement en grès. Cela est dû à son faible coût de production et à son haut degré de vitrification de la pâte lors de la cuisson rendant ainsi l'objet imperméable. L'utilisation de contenants en verre pour la conserve s'affirme peu à peu au cours du XIXe siècle pour s'accélérer et devenir la norme à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. D'après le contexte de sa découverte en milieu commercial, le pot pourrait avoir été utilisé dans un lieu servant de la nourriture ou des boissons établi au marché.
Le pot à conserve a été mis au jour en 2017 sur le site archéologique de la place D'Youville, à Montréal. À son inauguration en 1834, le marché Sainte-Anne offre en location plusieurs espaces. Le rez-de-chaussée loge des bouchers, des poissonniers et des vendeurs de volailles, alors que les portiques abritent des regrattiers ambulants. L'étage supérieur accueille des rassemblements ponctuels et des organisations diverses. L'étage inférieur est constitué de 28 celliers accessibles seulement de l'extérieur par des escaliers qui y descendent depuis la rue. Ce sont des espaces commerciaux loués à l'année ou au mois. En dix ans, ils hébergent des poissonniers et des vendeurs de denrées diverses, mais également de nombreux locataires éphémères de métiers et d'occupations variés, tels des cantiniers, des apothicaires et des artisans. Les archives judiciaires démontrent également que ces celliers abritent, à certaines occasions, des bordels et des débits de boisson illégaux.
Le pot provient de la cave des celliers de la section nord du corps central du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). Sous les décombres du Parlement incendié le 25 avril 1849, plusieurs monticules de déchets ont été localisés par les archéologues le long des murs entre les piliers ou contreforts soutenant les planchers des celliers du marché. Ces monticules ont révélé une importante quantité d'artéfacts complets après remontage qui aurait été jetée dans les caves par les trappes des planchers avant 1844 ou 1849. Étant donné leur position stratigraphique et l'absence d'altération par le feu, ces artéfacts sont associés à la période d'occupation des celliers par divers locataires du premier marché. Le pot à conserve a été restauré entre 2017 et 2023.
RÉFÉRENCES
DUGUAY, Geneviève et Mario SAVARD. La fonction commerciale de Place-Royale entre 1820 et 1860. Patrimoine, série Dossiers, 68. Québec, Publications du Québec, 1990. 363 p.
Ethnoscop inc. Fouilles, sondages et surveillance archéologique sur la Place d'Youville Ouest, site du Marché-Sainte-Anne-et-du-Parlement-du-Canada-Uni (BjFj-4). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière/MCCQ/Ville de Montréal, 2018. 78 p.
GIGNAC, François et Hendrik VAN GIJSEGHEM. « Une occupation domestique au parlement de la province du Canada, à Montréal, 1844-1849 ». Archéologiques. No 35 (2022), p. 19-36.
LAPOINTE, Camille. Trésors et secrets de Place-Royale : aperçu de la collection archéologique. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1998. 217 p.
Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal. Montréal capitale : l’exceptionnelle histoire du site archéologique du marché Sainte-Anne et du parlement de la province du Canada. Montréal, Les Éditions de l'Homme, 2021. 236 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 239258
Pot à conserve
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-4-31H9-1730
Autres numéros
Numéro précédent : BjFj-4-1730
Fonctions / usages
Le pot à conserve est un contenant servant à l'entreposage et à la conservation de nourriture ou d'aliments tels que des condiments, des confitures ou des gelées.
Matériaux
Céramique - grès grossier (Derbyshire)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Lieu(x) de production
Europe > Royaume-Uni > Angleterre
Dimensions
Diamètre de la base (Mesurée / intégral) : 4,05 cm
Diamètre extérieur, Ouverture (Mesurée / intégral) : 7,45 cm
Hauteur (Mesurée / intégral) : 7,95 cm
Profondeur (Mesurée / intégral) : 5,75 cm
Technique(s) de fabrication :
Tourné
Tournassé
Cuit
Glaçure par volatilisation
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Production : après 1800 - avant 1875
Contexte archéologique : après 1834 - avant 1844
Incendie : 1849‑04‑25
Découverte : 2017
DESCRIPTION+
Description
Le pot à conserve est un contenant lié à l'alimentation datant de la première moitié du XIXe siècle. Complet, le pot en grès de type Derbyshire est composé de deux fragments. De forme tronconique, le pot présente une rainure sur le rebord extérieur. Le fond est en retrait avec un pied annulaire vertical. L'objet a un diamètre maximal de 7,45 cm et une hauteur de 7,95 cm.
Type de fabrication
Semi-industriel
Intégrité
Objet complet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
2
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal




