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Pot à conserve. Côté A
Photo : François Gignac 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. Côté B
Photo : François Gignac 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. Dessus
Photo : François Gignac 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à conserve. Dessous
Photo : François Gignac 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-4 > Opération 32 > Sous-opération L > Lot 49 > Numéro de catalogue 1746
Contexte(s) archéologique(s)
Cave
Cellier
Dépotoir
Marché
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
domestique
commerciale
technologique
institutionnelle
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le pot à conserve a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est associé aux caves situées sous les celliers du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). L'objet offre également un bon exemple de céramique disponible au Québec au cours de la première moitié du XIXe siècle. Le pot à conserve présente aussi un intérêt en raison de sa forme et de sa fonction.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le pot à conserve en terre cuite commune locale est fabriqué par tournage au Québec, possiblement dans la région de Montréal, au cours de la première moitié du XIXe siècle. Le potier façonne l'objet au tour pour ensuite le cuire à une température très élevée, vitrifiant l'argile et imperméabilisant les parois. Une glaçure est ensuite appliquée, puis l'objet est cuit une seconde fois.
Le pot à conserve cylindrique est un contenant plus haut que large au col resserré servant à l'entreposage et à la conservation de nourriture ou d'aliments. Un étranglement ou une rainure sous le rebord du pot permet de fixer, à l'aide d'une ficelle, un papier gras ou un tissu qui protège le contenu. D'après le contexte de sa découverte en milieu commercial, le pot a pu servir de contenant pour le transport, l'entreposage et la conservation d'aliments dans un lieu vendant ou servant de la nourriture ou des boissons. Il est également possible qu'il ait servi à contenir d'autres produits non liés à la consommation.
Le pot à conserve a été mis au jour en 2017 sur le site archéologique de la place D'Youville, à Montréal. À son inauguration en 1834, le marché Sainte-Anne offre en location plusieurs espaces. Le rez-de-chaussée loge des bouchers, des poissonniers et des vendeurs de volailles, alors que les portiques abritent des regrattiers ambulants. L'étage supérieur accueille des rassemblements ponctuels et des organisations diverses. L'étage inférieur est constitué de 28 celliers accessibles seulement de l'extérieur par des escaliers qui y descendent depuis la rue. Ce sont des espaces commerciaux loués à l'année ou au mois. En dix ans, ils hébergent des poissonniers et des vendeurs de denrées diverses, mais également de nombreux locataires éphémères de métiers et d'occupations variés, tels des cantiniers, des apothicaires et des artisans. Les archives judiciaires démontrent également que ces celliers abritent, à certaines occasions, des bordels et des débits de boisson illégaux.
Le pot provient de la cave des celliers de la section nord du corps central du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). Sous les décombres du Parlement incendié le 25 avril 1849, plusieurs monticules de déchets ont été localisés par les archéologues le long des murs entre les piliers ou contreforts soutenant les planchers des celliers du marché. Ces monticules ont révélé une importante quantité d'artéfacts complets après remontage qui aurait été jetée dans les caves par les trappes des planchers avant 1844 ou 1849. Étant donné leur position stratigraphique et l'absence d'altération par le feu, ces artéfacts sont associés à la période d'occupation des celliers par divers locataires du premier marché. Plusieurs autres pots à conserve similaires et de dimensions variées ont été trouvés dans les contextes du marché. Le pot à conserve a été restauré.
Le pot à conserve cylindrique est un contenant plus haut que large au col resserré servant à l'entreposage et à la conservation de nourriture ou d'aliments. Un étranglement ou une rainure sous le rebord du pot permet de fixer, à l'aide d'une ficelle, un papier gras ou un tissu qui protège le contenu. D'après le contexte de sa découverte en milieu commercial, le pot a pu servir de contenant pour le transport, l'entreposage et la conservation d'aliments dans un lieu vendant ou servant de la nourriture ou des boissons. Il est également possible qu'il ait servi à contenir d'autres produits non liés à la consommation.
Le pot à conserve a été mis au jour en 2017 sur le site archéologique de la place D'Youville, à Montréal. À son inauguration en 1834, le marché Sainte-Anne offre en location plusieurs espaces. Le rez-de-chaussée loge des bouchers, des poissonniers et des vendeurs de volailles, alors que les portiques abritent des regrattiers ambulants. L'étage supérieur accueille des rassemblements ponctuels et des organisations diverses. L'étage inférieur est constitué de 28 celliers accessibles seulement de l'extérieur par des escaliers qui y descendent depuis la rue. Ce sont des espaces commerciaux loués à l'année ou au mois. En dix ans, ils hébergent des poissonniers et des vendeurs de denrées diverses, mais également de nombreux locataires éphémères de métiers et d'occupations variés, tels des cantiniers, des apothicaires et des artisans. Les archives judiciaires démontrent également que ces celliers abritent, à certaines occasions, des bordels et des débits de boisson illégaux.
Le pot provient de la cave des celliers de la section nord du corps central du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). Sous les décombres du Parlement incendié le 25 avril 1849, plusieurs monticules de déchets ont été localisés par les archéologues le long des murs entre les piliers ou contreforts soutenant les planchers des celliers du marché. Ces monticules ont révélé une importante quantité d'artéfacts complets après remontage qui aurait été jetée dans les caves par les trappes des planchers avant 1844 ou 1849. Étant donné leur position stratigraphique et l'absence d'altération par le feu, ces artéfacts sont associés à la période d'occupation des celliers par divers locataires du premier marché. Plusieurs autres pots à conserve similaires et de dimensions variées ont été trouvés dans les contextes du marché. Le pot à conserve a été restauré.
RÉFÉRENCES
DUGUAY, Geneviève et Mario SAVARD. La fonction commerciale de Place-Royale entre 1820 et 1860. Patrimoine, série Dossiers, 68. Québec, Publications du Québec, 1990. 363 p.
Ethnoscop inc. Fouilles, sondages et surveillance archéologique sur la Place d'Youville Ouest, site du Marché-Sainte-Anne-et-du-Parlement-du-Canada-Uni (BjFj-4). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière/MCCQ/Ville de Montréal, 2018. 78 p.
GIBBLE, Patricia E. « Eighteenth-Century Redware Folk Terms and Vessel Forms: A Survey of Utilitarian Wares from Southeastern Pennsylvania ». Historical Archaeology. Vol. 39, no 2 (2005), p. 33-62.
GIGNAC, François et Hendrik VAN GIJSEGHEM. « Une occupation domestique au parlement de la province du Canada, à Montréal, 1844-1849 ». Archéologiques. No 35 (2022), p. 19-36.
Groupe de recherches en histoire du Québec Inc. Montréal carrefour de commerce et des populations. Analyse de la culture matérielle de la place Royale (BjFj-3, BjFj-47) et de la pointe à Callière (BjFj-22, 101 G). Patrimoine Archéologique de Montréal, 7. Montréal, Ville de Montréal / Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 1992. 346 p.
LAPOINTE, Camille. Trésors et secrets de Place-Royale : aperçu de la collection archéologique. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1998. 217 p.
MOUSSETTE, Marcel. Les terres cuites communes des maisons Estèbe et Boisseau. Collection Patrimoines, série Dossiers, 51. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 184 p.
Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal. Montréal capitale : l’exceptionnelle histoire du site archéologique du marché Sainte-Anne et du parlement de la province du Canada. Montréal, Les Éditions de l'Homme, 2021. 236 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 239256
Pot à conserve
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Bocal
Jarre
Pot
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-4-32L49-1746
Autres numéros
Numéro précédent : BjFj-4-1746
Fonctions / usages
Le pot à conserve est un contenant servant à l'entreposage et à la conservation de nourriture ou d'aliments tels que des condiments, des confitures ou des gelées.
Matériaux
Céramique - terre cuite grossière (commune) (Locale glaçure incolore)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Lieu(x) de production
Amérique du Nord
Présumé : Amérique du Nord > Canada > Québec
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 6,23 cm
Hauteur (Mesurée / intégral) : 8,47 cm
Technique(s) de fabrication :
Tourné
Cuit
Glaçure
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Contexte archéologique : après 1834 - avant 1844
Incendie : 1849‑04‑25
Découverte : 2017
DESCRIPTION+
Description
Le pot à conserve est un contenant lié à l'alimentation datant de la première moitié du XIXe siècle. Le pot de forme cylindrique est en terre cuite commune locale et glaçuré. Incomplet, il est composé de quatre fragments. Le contenant présente un rebord large et un col rudimentaire sur une épaule de forme arrondie. Le col est cylindrique à paroi irrégulière et le fond est plat. L'objet a un diamètre maximal de 6,23 cm et une hauteur de 8,47 cm.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
4
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal




