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Soucoupe. Vue générale
Photo : Daphnée Bouchard 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soucoupe. Dessus
Photo : Daphnée Bouchard 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soucoupe. Dessous
Photo : Daphnée Bouchard 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soucoupe. Profil
Photo : Daphnée Bouchard 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Soucoupe. Détail de la marque
Photo : Daphnée Bouchard 2025, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-4 > Opération 33 > Sous-opération C > Lot 12 > Numéro de catalogue 1601
Contexte(s) archéologique(s)
Cave
Cellier
Dépotoir
Marché
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
domestique
commerciale
technologique
institutionnelle
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La soucoupe a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est associée aux caves situées sous les celliers du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). L'objet offre également un bon exemple de vaisselle de table disponible au Québec au cours du deuxième quart du XIXe siècle. La soucoupe présente aussi un intérêt en raison de son décor.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La soucoupe en terre cuite fine blanche est fabriquée à Longton, Stoke-on-Trent, dans la région du Staffordshire en Angleterre, entre 1834 et 1841. D'après les inscriptions imprimées sous la base, elle est produite par la firme Chetham, Robinson and Sons.
Le motif ornant le centre de la soucoupe s'inscrit dans la tendance « pastorale » des décors sur céramiques blanches du XIXe siècle, principalement produites entre 1820 et 1835. Cette mode est caractérisée par des scènes rurales, avec des animaux ou des personnages au travail au premier plan. Le motif de cette soucoupe est identifié « NO 20 ». Il comprend deux jeunes filles allant probablement puiser de l'eau qui sont entourées de fleurs et de plantes. Un pichet se trouve au pied de l'une d'elles, alors que la seconde porte un vase ou un pichet sur la tête. Des arbres occupent l'arrière-plan. La bordure intérieure de la soucoupe est ornée d'un motif floral et géométrique. Ces décors pastoraux sont souvent produits dans les teintes de bleu moyen. Ici, le décor est réalisé en bleu pâle. Cette teinte est introduite vers 1818, puis est majoritairement utilisée sur les décors imprimés au cours des années 1830 et 1840.
La soucoupe est une sorte de petite assiette qui accompagne et supporte une tasse, cette dernière étant utilisée pour la consommation de boissons chaudes comme le thé et le café. Cette soucoupe est possiblement assortie à la tasse qui l'accompagne. D'après le contexte de sa découverte en milieu commercial, cette soucoupe peut avoir servi à plusieurs utilisateurs, comme des commerçants, des employés ou des visiteurs de passage. Elle peut également avoir été jetée dans les caves en tant qu'objet invendu.
La soucoupe a été mise au jour en 2017 sur le site archéologique de la place D'Youville, à Montréal. À son inauguration en 1834, le marché Sainte-Anne offre en location plusieurs espaces. Le rez-de-chaussée loge des bouchers, des poissonniers et des vendeurs de volailles, alors que les portiques abritent des regrattiers ambulants. L'étage supérieur accueille des rassemblements ponctuels et des organisations diverses. L'étage inférieur est constitué de 28 celliers accessibles seulement de l'extérieur par des escaliers qui y descendent depuis la rue. Ce sont des espaces commerciaux loués à l'année ou au mois. En dix ans, ils hébergent des poissonniers et des vendeurs de denrées diverses, mais également de nombreux locataires éphémères de métiers et d'occupations variés, tels des cantiniers, des apothicaires et des artisans. Les archives judiciaires démontrent également que ces celliers abritent, à certaines occasions, des bordels et des débits de boisson illégaux.
La soucoupe provient de la cave des celliers de la section nord du corps central du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). Sous les décombres du Parlement incendié le 25 avril 1849, plusieurs monticules de déchets ont été localisés par les archéologues le long des murs entre les piliers ou contreforts soutenant les planchers des celliers du marché. Ces monticules ont révélé une importante quantité d'artéfacts complets après remontage qui aurait été jetée dans les caves par les trappes des planchers avant 1844 ou 1849. Étant donné leur position stratigraphique et l'absence d'altération par le feu, ces artéfacts sont associés à la période d'occupation des celliers par divers locataires du premier marché.
Le motif ornant le centre de la soucoupe s'inscrit dans la tendance « pastorale » des décors sur céramiques blanches du XIXe siècle, principalement produites entre 1820 et 1835. Cette mode est caractérisée par des scènes rurales, avec des animaux ou des personnages au travail au premier plan. Le motif de cette soucoupe est identifié « NO 20 ». Il comprend deux jeunes filles allant probablement puiser de l'eau qui sont entourées de fleurs et de plantes. Un pichet se trouve au pied de l'une d'elles, alors que la seconde porte un vase ou un pichet sur la tête. Des arbres occupent l'arrière-plan. La bordure intérieure de la soucoupe est ornée d'un motif floral et géométrique. Ces décors pastoraux sont souvent produits dans les teintes de bleu moyen. Ici, le décor est réalisé en bleu pâle. Cette teinte est introduite vers 1818, puis est majoritairement utilisée sur les décors imprimés au cours des années 1830 et 1840.
La soucoupe est une sorte de petite assiette qui accompagne et supporte une tasse, cette dernière étant utilisée pour la consommation de boissons chaudes comme le thé et le café. Cette soucoupe est possiblement assortie à la tasse qui l'accompagne. D'après le contexte de sa découverte en milieu commercial, cette soucoupe peut avoir servi à plusieurs utilisateurs, comme des commerçants, des employés ou des visiteurs de passage. Elle peut également avoir été jetée dans les caves en tant qu'objet invendu.
La soucoupe a été mise au jour en 2017 sur le site archéologique de la place D'Youville, à Montréal. À son inauguration en 1834, le marché Sainte-Anne offre en location plusieurs espaces. Le rez-de-chaussée loge des bouchers, des poissonniers et des vendeurs de volailles, alors que les portiques abritent des regrattiers ambulants. L'étage supérieur accueille des rassemblements ponctuels et des organisations diverses. L'étage inférieur est constitué de 28 celliers accessibles seulement de l'extérieur par des escaliers qui y descendent depuis la rue. Ce sont des espaces commerciaux loués à l'année ou au mois. En dix ans, ils hébergent des poissonniers et des vendeurs de denrées diverses, mais également de nombreux locataires éphémères de métiers et d'occupations variés, tels des cantiniers, des apothicaires et des artisans. Les archives judiciaires démontrent également que ces celliers abritent, à certaines occasions, des bordels et des débits de boisson illégaux.
La soucoupe provient de la cave des celliers de la section nord du corps central du premier marché Sainte-Anne (1834-1844). Sous les décombres du Parlement incendié le 25 avril 1849, plusieurs monticules de déchets ont été localisés par les archéologues le long des murs entre les piliers ou contreforts soutenant les planchers des celliers du marché. Ces monticules ont révélé une importante quantité d'artéfacts complets après remontage qui aurait été jetée dans les caves par les trappes des planchers avant 1844 ou 1849. Étant donné leur position stratigraphique et l'absence d'altération par le feu, ces artéfacts sont associés à la période d'occupation des celliers par divers locataires du premier marché.
RÉFÉRENCES
DUGUAY, Geneviève et Mario SAVARD. La fonction commerciale de Place-Royale entre 1820 et 1860. Patrimoine, série Dossiers, 68. Québec, Publications du Québec, 1990. 363 p.
Ethnoscop inc. Fouilles, sondages et surveillance archéologique sur la Place d'Youville Ouest, site du Marché-Sainte-Anne-et-du-Parlement-du-Canada-Uni (BjFj-4). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière/MCCQ/Ville de Montréal, 2018. 78 p.
GIGNAC, François et Hendrik VAN GIJSEGHEM. « Une occupation domestique au parlement de la province du Canada, à Montréal, 1844-1849 ». Archéologiques. No 35 (2022), p. 19-36.
LABONTÉ-LECLERC, Mélissa et Delphine LÉOUFFRE. « Whiteware ». MÉTREAU, Laetitia, dir. Identifier la céramique au Québec. Cahiers d'archéologie du CÉLAT, 41. Québec, CÉLAT, 2016, p. 237-244.
Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal. Montréal capitale : l’exceptionnelle histoire du site archéologique du marché Sainte-Anne et du parlement de la province du Canada. Montréal, Les Éditions de l'Homme, 2021. 236 p.
SAMFORD, Patricia. « Response to a Market: Dating English Underglaze Transfer-Printed Wares ». Historical Archaeology. Vol. 31, no 2 (1997), p. 1-30.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 239241
Soucoupe
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Sous-tasse
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-4-33C12-1601
Autres numéros
Numéro précédent : BjFj-4-1601
Numéro précédent : BjFj-4-33B7
Numéro précédent : BjFj-4-33B12
Numéro précédent : BjFj-4-33C12
Fonctions / usages
La soucoupe est une petite assiette servant de base à une tasse, cette dernière étant utilisée pour la consommation de boissons chaudes comme le thé et le café.
Matériaux
Céramique - terre cuite fine (Blanche)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments > Service et consommation des boissons > Service et consommation des boissons non alcoolisées
Lieu(x) de production
Europe
Présumé : Europe > Royaume-Uni > Angleterre > Staffordshire > Stoke-on-Trent > Longton
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 14,6 cm
Hauteur (Mesurée / intégral) : 3,23 cm
Technique(s) de fabrication :
Moulé
Cuit
Glaçure par immersion
Inscription(s)
Inscription imprimée en bleu pâle sur le fond: NO 20 . / CR & S. (dans un cartouche au contour ondulé à motif floral et volute)
Technique de décoration
Imprimé
Motif décoratif
Anthropomorphe
Fleur
Floral
Géométrique
Linéaire
Paysage
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Production : après 1834 - avant 1841
Contexte archéologique : après 1834 - avant 1844
Incendie : 1849‑04‑25
Découverte : 2017
Altérations
Trace de pernette
(Contact avec pernette)
: Centre et fond de la soucoupe
Trace de trépied de type « colifichet » sur le centre et le fond de la soucoupe. Ces traces sont créées lors de la fabrication de l'objet. Présence de trois points espacés au centre de la soucoupe et son fond
Trace de trépied de type « colifichet » sur le centre et le fond de la soucoupe. Ces traces sont créées lors de la fabrication de l'objet. Présence de trois points espacés au centre de la soucoupe et son fond
Tache
(Séjour dans la terre)
: Un peu partout
Présence de plusieurs taches sur la face et le dos de l'objet
Présence de plusieurs taches sur la face et le dos de l'objet
DESCRIPTION+
Description
La soucoupe est un objet lié à l'alimentation datant du deuxième quart du XIXe siècle. Complète, la soucoupe circulaire en terre cuite fine blanche est composée de 17 fragments. Elle possède une paroi à double courbe et le centre est plat, sans puits central. La soucoupe repose sur un pied annulaire arrondi et l'inscription « NO 20/CR and S » est imprimée en bleu sur le fond de la soucoupe. Des traces de trépied de type « colifichet » sont visibles sur le centre et le fond. L'objet a un diamètre de 14,6 cm et une hauteur totale de 3,23 cm.
Type de fabrication
Semi-industriel
Intégrité
Objet complet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
17
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal




