- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- LE PREMIER MARCHÉ SAINTE_ANNE (1834-1844)
- LA TAILLE DE LA PIERRE
- EN COULISSE
-
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE

Éclats. Vue générale
Photo : Mathieu Landry 2024, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEu-12 > Numéro de catalogue 626
Contexte(s) archéologique(s)
Campement
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Les éclats ont été sélectionnés pour la collection archéologique de référence du Québec, car ils permettent d'illustrer la forme sous laquelle se retrouve généralement une matière première dont la source est très éloignée du site, c'est-à-dire sous forme de petits éclats de réaffûtage ou de finition d'outils déjà en possession des occupants du site. La taille est réalisée de manière très économe et réfléchie, puisque cette matière première n'est pas facilement accessible.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Les trois éclats de quartzite de Mistassini sont issus d'un outil lithique taillé dans la région de la Capitale-Nationale au cours du Sylvicole inférieur (3 000 ans à 2 400 ans avant aujourd'hui). Le bloc de matière première serait extrait de la Colline Blanche, près de la municipalité d'Eeyou Istchee Baie-James. Ce site, faisant partie de la formation de Témiscamie, est une source importante de quartzite de Mistassini.
Les éclats sont produits lors de la taille d'outils en pierre par différentes techniques : percussion directe, percussion indirecte et pression. Ils forment donc généralement des déchets de production, mais sont parfois également utilisés comme supports pour d'autres outils en pierre taillée ou même utilisés de manière opportuniste « ad hoc ». En étudiant leur morphologie et en comparant celle-ci à des corpus expérimentaux, il est possible de déterminer à quelle étape de production ces éclats se rattachent et même la technique de taille employée durant cette étape. Étant de petites dimensions, ceux-ci proviennent probablement de l'affûtage d'un outil ou de l'étape de finition. L'analyse des éclats apporte énormément d'informations sur les techniques et méthodes de taille utilisées au sein de la technologie lithique employée par un groupe culturel donné au cours de la paléohistoire.
L'éclat a été mis au jour en 1990 sur le site Lambert, situé dans l'arrondissement Saint-Nicolas de la Ville de Lévis. La présence du quartzite de Mistassini sur le site indique que ses occupants participaient à un réseau d'échange s'étendant jusqu'à la région d'Eeyou Istchee Baie-James. Le quartzite de Mistassini est probablement acquis sous forme d'outils finis ou à un stade avancé de production. Les éclats récoltés à Saint-Nicolas présentent les caractéristiques d'étapes avancées de réduction ou de modification d'outils déjà taillés.
Les éclats sont produits lors de la taille d'outils en pierre par différentes techniques : percussion directe, percussion indirecte et pression. Ils forment donc généralement des déchets de production, mais sont parfois également utilisés comme supports pour d'autres outils en pierre taillée ou même utilisés de manière opportuniste « ad hoc ». En étudiant leur morphologie et en comparant celle-ci à des corpus expérimentaux, il est possible de déterminer à quelle étape de production ces éclats se rattachent et même la technique de taille employée durant cette étape. Étant de petites dimensions, ceux-ci proviennent probablement de l'affûtage d'un outil ou de l'étape de finition. L'analyse des éclats apporte énormément d'informations sur les techniques et méthodes de taille utilisées au sein de la technologie lithique employée par un groupe culturel donné au cours de la paléohistoire.
L'éclat a été mis au jour en 1990 sur le site Lambert, situé dans l'arrondissement Saint-Nicolas de la Ville de Lévis. La présence du quartzite de Mistassini sur le site indique que ses occupants participaient à un réseau d'échange s'étendant jusqu'à la région d'Eeyou Istchee Baie-James. Le quartzite de Mistassini est probablement acquis sous forme d'outils finis ou à un stade avancé de production. Les éclats récoltés à Saint-Nicolas présentent les caractéristiques d'étapes avancées de réduction ou de modification d'outils déjà taillés.
RÉFÉRENCES
CHRÉTIEN, Yves. Rapport de fouille sur le site Lambert de Saint-Nicolas, CeEu-12. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires Culturelles, 1990. 34 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 237581
Éclats
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
éclats de finition ou de réaffutage
Numéro(s)
Numéro précédent : CeEu-12.626
Fonctions / usages
Les éclats sont produits lors de la taille d'outils en pierre par différentes techniques : percussion directe, percussion indirecte et pression. Ils forment donc généralement des déchets de production, mais sont également utilisés comme supports pour d'autres outils en pierre taillée. En étudiant leur morphologie et en comparant celle-ci à des corpus expérimentaux, il est possible de déterminer à quelle étape de production ces éclats se rattachent et même la technique de taille employée durant cette étape. Ces éclats sont taillés de manière très économe et ne se retrouvent qu'en très petite quantité.
Matériaux
Minéraux et inorganiques - matières premières (Quartzite (Mistassini) / chert (Albanel))
Lieu(x) de production
Amérique du Nord > Canada > Québec > Chaudière-Appalaches > Saint-Nicolas
Dimensions
Épaisseur (Mesurée / intégral) : 0,1 cm
Largeur (Mesurée / intégral) : entre 0,7 et 1,1 cm
Longueur (Mesurée / intégral) : entre 0,6 et 0,7 cm
Technique(s) de fabrication :
Présumé : Taillé
Préhistoire/Histoire
préhistorique
Période
Sylvicole inférieur (3 000 à 2 400 AA)
Dates
Découverte : 1990
DESCRIPTION+
Description
Les éclats sont un rejet de production lié au travail de la pierre datant du Sylvicole inférieur (3 000 à 2 400 ans avant aujourd'hui). Entiers, les trois petits éclats en quartzite de Mistassini correspondent à des éclats de réaffûtage ou de finition d'outils. Les dimensions des éclats varient de 0,6 cm de longueur, 0,7 cm de largeur et 0,1 cm d'épaisseur à 1,1 cm de longueur, 0,7 cm de largeur et 0,1 cm d'épaisseur.
Type de fabrication
Artisanal
Nombre de biens
3
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale




