Laboratoire d'archéologie du Québec
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Aiguille à tatouer. Côté AImage
Photo : Émilie Deschênes 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Aiguille à tatouer. Côté BImage
Photo : Émilie Deschênes 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BgFn-1 > Numéro de catalogue 3978

Contexte(s) archéologique(s)

Maison longue

Région administrative

Montérégie

MRC

Le Haut-Saint-Laurent

Municipalité

Saint-Anicet

Fonction du site

domestique
agricole

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

L'aiguille à tatouer a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle témoigne de la pratique du tatouage chez les Iroquoiens du Saint-Laurent au Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui).

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

L'aiguille à tatouer est un instrument répandu chez les Iroquoiens du Saint-Laurent de la seconde moitié du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). Fabriquée dans une éclisse d'os long de mammifère, l'aiguille présente une base oblique aménagée avec un petit étranglement. Elle a une section transversale en forme de lentille. L'importance du tatouage chez les groupes iroquoiens du début de la période de contact avec les Européens témoigne de pratiques sans doute millénaires, mais la décomposition des tissus mous des corps humains ne permet pas d'en retrouver de traces directes. La présence d'aiguilles à tatouer dans les collections archéologiques permet néanmoins d'observer cette coutume au cours du Sylvicole supérieur.

L'aiguille à tatouer a été mise au jour en 2016 sur le site Droulers dans la région de Saint-Anicet en Montérégie.

RÉFÉRENCES

BOISVERT, Marie-Ève et Christian GATES ST-PIERRE. « La transformation des matières dures d’origine animale sur le site Droulers ». CHAPDELAINE, Claude, dir. Droulers-Tsiionhiakwatha : chef-lieu iroquoien de Saint-Anicet à la fin du XVe siècle. Paléo-Québec, 38. Montréal, Recherches amérindiennes au Québec, 2019, p. 263-293.