Laboratoire d'archéologie du Québec
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Meule à main. Face AImage
Photo : Émilie Deschênes 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Meule à main. Face BImage
Photo : Émilie Deschênes 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Meule à main. Vue en angleImage
Photo : Émilie Deschênes 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Meule à main. Vue en angleImage
Photo : Émilie Deschênes 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BlFh-1 > Numéro de catalogue 4000

Région administrative

Lanaudière

MRC

D'Autray

Municipalité

Lanoraie

Fonction du site

religieuse
domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La meule à main a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle offre un exemple d'outil domestique utilisé à la transformation de produits horticoles chez les Iroquoiens du Saint-Laurent.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La meule à main en pierre est fabriquée par les Iroquoiens du Saint-Laurent au cours de la seconde moitié du Sylvicole supérieur (1000 à 450 ans avant aujourd'hui). Cette pierre bouchardée et polie présente un profil plat d'un côté et convexe de l'autre. La surface plane montre une surface d'usure aplatie délimitée par une carène adjacente à une bande polie d'environ 1 cm de largeur qui fait le tour de la pièce. Le pourtour de la meule est bouchardé. Les deux faces portent en outre des traces de percussion.

La meule à main sert à broyer le grain de maïs pour en faire une farine. Elle est tenue à la main et frottée sur une autre surface de pierre plus grande de façon à écraser les grains. La présence de traces de percussion sur les faces de la pierre laisse suggérer qu'elle a pu servir à briser des aliments durs comme des noix ou pour piler des tendons séchés afin d'en retirer les fibres. Cet outil offre un aperçu du coffre à outils domestique quotidien utilisé dans un village d'horticulteurs comme les Iroquoiens du Saint-Laurent. Il reflète en particulier l'importance de la culture du maïs chez ce groupe culturel.

La meule à main a été mise au jour sur le site iroquoien de Lanoraie, situé à environ un kilomètre des rives du fleuve Saint-Laurent.

RÉFÉRENCES

BARRÉ, Georges, Claude CHAPDELAINE et Norman CLERMONT. Le site iroquoien de Lanoraie : témoignage d'une maison-longue. Montréal, Recherches amérindiennes au Québec, 1983. s.p.