Laboratoire d'archéologie du Québec
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Guimbarde. Côté AImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Guimbarde. Côté BImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

DdGt-30 > Opération 2 > Sous-opération E > Lot 3 > Numéro de catalogue 17

Contexte(s) archéologique(s)

Démolition
Habitation, maison

Région administrative

Abitibi-Témiscamingue

MRC

Abitibi-Ouest

Municipalité

Gallichan

Fonction du site

commerciale : poste de traite

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La guimbarde a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, parce qu'elle est représentative des objets de traite offerts aux Autochtones et qu'elle peut également témoigner des activités de loisir qui avaient cours dans les postes de traite.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La guimbarde est fabriquée en Europe, possiblement en Angleterre, et date de la seconde moitié du XVIIIe siècle. En laiton, la guimbarde se compose d'une tête ronde et d'un cadre à corps profilé en forme de losange se terminant par deux pointes plus ou moins parallèles et légèrement effilées. Le corps de la guimbarde est moulé, tandis que la technique de fabrication de son vibrateur en métal ferreux, ici manquant si ce n'est pour une trace de rouille sur la tête au niveau de son point d'attache, est plus difficile à déterminer.

La guimbarde est un instrument de musique utilisé pour le divertissement. Elle est généralement composée d'une armature rigide se terminant en forme d'anneau, sur laquelle est fixée une languette métallique. L'armature de la guimbarde est tenue dans la bouche, qui sert de caisse de résonnance, et la languette est actionnée par le doigt pour la faire vibrer, créant le son. La guimbarde est également un objet de troc populaire auprès des Autochtones dans les postes de traite.

La guimbarde est mise au jour au cours de l'été 2001 sur le site du poste de traite Pano, situé à l'embouchure de la rivière Duparquet en Abitibi. Elle est retrouvée dans la couche de démolition de l'habitation qui s'élevait du côté ouest du poste.

RÉFÉRENCES

ROY, Christian. Intervention archéologique sur le site de l'ancien poste de traite de « Pano » (DdGt-30), Gallichan. Abitibi. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Archéo-08, 2002. 101 p.
STONE, Lyle M. Fort Michilimackinac, 1715-1781: An Archaeological Perspective on the Revolutionary Frontier. Anthropological Series, 2. s.l. Michigan State University Museum, East Lansing, 1974. 367 p.