Laboratoire d'archéologie du Québec
< RETOUR À LA RECHERCHE
Racloir. Face AImage
Photo : Sébastien Martel 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Racloir. Face BImage
Photo : Sébastien Martel 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Racloir. Profil AImage
Photo : Sébastien Martel 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Racloir. Profil BImage
Photo : Sébastien Martel 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

JjEw-1 > Numéro de catalogue 500

Contexte(s) archéologique(s)

Habitation de creusement

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le racloir a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il représente un outil utilisé par les Dorsétiens (2 500 à 800 ans avant aujourd'hui) pour la fabrication d'objets en bois, en andouiller et en ivoire. De plus, le racloir a été choisi pour sa qualité d'exécution.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le racloir est associé au Dorsétien récent (1 500 à 800 ans avant aujourd'hui). Entier, l'objet en chert est façonné à partir d'un éclat de pierre et taillé unifacialement. La partie distale du racloir est aménagée pour former une face oblique, et une encoche est taillée sur les deux côtés de l'objet pour faciliter son emmanchement.

Le racloir est un objet à fonction multiple servant notamment à façonner les matières dures, telles que le bois, l'andouiller ou l'ivoire. Comme avec la plupart des outils en pierre, les caractéristiques des racloirs varient considérablement. Certains sont très soigneusement conçus avec des pédoncules courts ou des encoches pour l'emmanchement, tandis que d'autres sont des éclats épais relativement peu modifiés ou amorphes.

Le racloir est mis au jour en 2002 sur le site dorsétien JjEw-1, situé dans un camp printanier de chasse au béluga appelé Tupirvikallak, localisé dans la baie Joy à l'est du village de Kangiqsujuaq, au Nunavik. Deux échantillons de charbon de bois ont été prélevés sur le site et ont été analysés avec la technique du carbone 14. Les dates médianes obtenues sont 1 643 (± 115) ans avant aujourd'hui et 983 (± 60) ans avant aujourd'hui, soit l'équivalent de 307 à 967 ans apr. J. -C. environ.

RÉFÉRENCES

INSTITUT CULTUREL AVATAQ. Interventions archéologiques sur les sites JjEw-1 et JfEl-10 au Nunavik à l'été 2002. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2003. 22 p.