LA COLLECTION ARCHÉOLOGIQUE
DE RÉFÉRENCE DU QUÉBEC

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Batte-feu. Côté A

Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

Batte-feu. Côté B

Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEu-4 > Opération 105 > Sous-opération A > Lot 5 > Numéro de catalogue 321

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

militaire

domestique

institutionnelle

agricole

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le batte-feu a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est pourvu d'une forme rare, sinon unique, pour ce type d'objet dans les collections archéologiques du Québec. De plus, il présente un bon état de conservation.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le batte-feu est fabriqué au cours de la première moitié du XVIe siècle en Europe. Fait de fer forgé, le batte-feu est composé d'une plaque de percussion rectangulaire, dont il manque une petite partie de l'extrémité, ainsi que d'une poignée. Formée d'une tige rectangulaire légèrement courbée à deux endroits, la poignée est conçue pour être prise avec deux doigts et se termine en une volute se repliant vers la plaque de percussion.

Le batte-feu est importé entre 1541 et 1543 en Amérique du Nord, où il est utilisé pour allumer un feu. En le frappant contre une pierre, il crée des étincelles servant à embraser un morceau d'amadou.

Le batte-feu est mis au jour en 2008 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, qui est occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec. Le batte-feu est restauré au Centre de conservation du Québec de 2008 à 2009.

RÉFÉRENCES

FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.

VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 215159 Consulter le RPCQ

Batte-feu

IDENTIFICATION+

Autre(s) nom(s)

Briquet

Numéro(s)

Numéro archéologique : CeEu-4-105A5-321

Autres numéros

Numéro précédent : CeEu-4-105A5

Fonctions / usages

Le batte-feu est un outil utilisé pour allumer un feu. En le frappant contre une pierre, il crée des étincelles servant à embraser un morceau d'amadou.

Matériaux

Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)

Classification(s)

Outils et équipement de science et technologie > Production d'énergie

Lieu(x) de production

Europe

Dimensions

Épaisseur, Plaque (Mesurée / intégral) : 0,57 cm

Largeur, Plaque (Mesurée / intégral) : 1,4 cm

Longueur, Plaque (Mesurée / intégral) : 5,7 cm

Longueur (Mesurée / intégral) : 6,2 cm

Technique(s) de fabrication :

Forgé

Préhistoire/Histoire

historique

Période

Le Régime français (1534 à 1760)

Dates

Production : après 1500 - avant 1544

Contexte archéologique : 1541 - 1543

Intervention archéologique : 2005 - 2010

Découverte : 2008

Restauration : 2008 - 2009

DESCRIPTION+

Description

Le batte-feu, qui provient d'un site occupé entre 1541 et 1543, est un outil utilisé pour allumer un feu. L'objet de fer forgé, entier, possède une plaque de percussion rectangulaire dont une petite partie de l'extrémité est cassée, ainsi qu'une poignée. Cette dernière est formée d'une tige rectangulaire en coupe et ondule en deux courbes, permettant la prise de l'objet à deux doigts. L'extrémité de la poignée prend la forme d'une volute se repliant vers la plaque de percussion. Le batte-feu mesure 6,2 cm de longueur.