Laboratoire d'archéologie du Québec
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Base de plat. Face interneImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Base de plat. Face externeImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-101 > Opération 14 > Sous-opération C > Lot 22 > Numéro de catalogue 1296

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Montréal

MRC

Montréal

Municipalité

Montréal

Fonction du site

commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La base de plat fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle a été trouvée sur le site du fort de Ville-Marie.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La base de plat est en terre cuite commune vernissée avec engobe. Elle est ornée d'un décor géométrique composé de bandes vert pâle colorées de cuivre et de bandes blanches cernées d'un trait brun réalisé à l'oxyde de fer. En raison du diamètre de son fond, cet objet serait un plat de petit format ou encore une assiette creuse de grand format. Ce plat est d'origine française. Il se peut qu'il ait été fabriqué dans le sud de la France.

Le plat sert à divers usages, notamment à la préparation des aliments et à leur service. La glaçure imperméabilise la paroi interne du plat, empêchant le liquide du contenu d'être absorbé par la paroi.

Cette base de plat a été trouvée en 2014 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le terme « plat » est en usage à l'époque du fort de Ville-Marie et sert sans doute à désigner cet objet.

Le plat est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un plat en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.

Un seul plat creux en terre cuite commune vernissée de ce type a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.

RÉFÉRENCES

BARTON, Kenneth James et E. Ann SMITH. Terres cuites grossières provenant de la forteresse de Louisbourg/Verre datant présumément du premier siège de Louisbourg. Ottawa, Direction des lieux et des parcs historiques nationaux, Parcs Canada, 1981. 275 p.
BÉLANGER, Christian, dir., Brad LOEWEN, dir., Tiziana GALLO et Mélanie JOHNSON GERVAIS. Fouilles archéologiques sur le site de l'Îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités - Intervention de 2014. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCC/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2015. 157 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.