Laboratoire d'archéologie du Québec
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Anse de cruche. Face externeImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Anse de cruche. Face interneImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-101 > Opération 13 > Sous-opération H > Lot 28 > Numéro de catalogue 1291

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Montréal

MRC

Montréal

Municipalité

Montréal

Fonction du site

commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

L'anse de cruche fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle a été trouvée dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

L'anse de cruche est en terre cuite commune vernissée colorée verte. Elle est semblable à celle des contenants à anse en grès fabriqués en Normandie.

La cruche sert à entreposer et à transporter des liquides, comme de l'eau. La largeur marquée de cette anse suggère qu'il s'agisse d'une cruche de grand format, peu appropriée pour le service des boissons. La glaçure imperméabilise la paroi interne de la cruche, empêchant le contenu d'être absorbé par la paroi.

Cette anse de cruche a été trouvée en 2014 dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le terme « cruche » est en usage à l'époque du fort de Ville-Marie. Il se peut que ce contenant ait aussi été désigné par le mot « pot » à cette époque.

La cruche est cassée en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car une cruche en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.

Une seule cruche de ce modèle et de ce format en terre cuite commune vernissée a été trouvée dans la cour intérieure du fort de Ville-Marie.

RÉFÉRENCES

BÉLANGER, Christian, dir., Brad LOEWEN, dir., Tiziana GALLO et Mélanie JOHNSON GERVAIS. Fouilles archéologiques sur le site de l'Îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités - Intervention de 2014. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCC/Ville de Montréal/Pointe-à-Callière/Université de Montréal, 2015. 157 p.
DÉCARIE-AUDET, Louise, Nicole GENÊT et Luce VERMETTE. Les objets familiers de nos ancêtres. Montréal, Les Éditions de l'Homme, 1974. 304 p.
FAULKNER, Gretchen Fearon et Alaric FAULKNER. The French at Pentagoet, 1635-1674 : an archaeological portrait of the Acadian frontier. Augusta, Maine Historic Preservation Commission, 1987. 330 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.