Laboratoire d'archéologie du Québec
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Rebord de plat creux. Face interneImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Rebord de plat creux. Face externeImage
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-101 > Opération 8 > Sous-opération B > Lot 33 > Numéro de catalogue 1489

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Montréal

MRC

Montréal

Municipalité

Montréal

Fonction du site

commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le rebord de plat creux fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le rebord de plat creux est en terre cuite commune vernissée incolore. L'artéfact, qui se compose de deux fragments jointifs, correspond au rebord. Ce plat creux est d'origine française. Il se peut qu'il ait été fabriqué près de Honfleur, en Normandie, port de départ des navires qui approvisionnent Ville-Marie dans les années qui suivent sa fondation.

Le plat creux sert à divers usages, notamment à la préparation des aliments et à leur service. La glaçure imperméabilise la paroi interne du plat creux, empêchant le liquide du contenu d'être absorbé par la paroi.

Ce rebord de plat creux a été trouvé en 2006 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le terme « plat » est en usage à l'époque du fort de Ville-Marie et sert sans doute à désigner cet objet.

Le plat creux est cassé en de nombreux fragments, comme l'indique le petit format des tessons trouvés. Cette grande fragmentation semble volontaire, car un plat creux en terre cuite vernissée offre habituellement une certaine résistance.

Un seul plat creux de ce type en terre cuite commune vernissée incolore d'aspect brun a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.

RÉFÉRENCES

BÉLANGER, Christian et Brad LOEWEN. Fouilles archéologiques dans l'îlot Callière à Montréal, BjFj-101. Rapport d'activités 2006. Rapport de recherche archéologique [document inédit], MCCQ/Ville de Montréal/Université de Montréal, 2008. 144 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Analyse de la collection archéologique pour fins d’interprétation, site BjFj-101, Fort de Ville-Marie / Domaine de Callière. [Document inédit], Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal, 2015. 107 p.