Montréal

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Le dé à coudre fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.

Ce dé à coudre est en laiton. Il se compose d'un corps cylindrique creux qui est légèrement évasé à la base. Ce corps est surmonté d'une tête bombée. La surface externe du dé à coudre, à l'exception de la base, est couverte de petites indentations qui semblent être de forme ogivale.

Les dés à coudre sont fabriqués en différentes longueurs et différents diamètres. Celui-ci est de petit format, mais il existe des dés à coudre encore plus petits.

Les dés à coudre servent à protéger le bout du doigt qui enfonce l'aiguille à coudre dans des pièces de tissu utilisées pour confectionner ou réparer un vêtement ou d'autres articles. Ils sont utilisés par la population tant civile que militaire. Les soldats, notamment, sont responsables de l'entretien de leur uniforme.

Ce dé à coudre a été découvert en 2006 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le contexte archéologique de l'objet semble postérieur à 1665, mais il demeure possible qu'il ait été utilisé à l'époque du fort.

Au moins un dé à coudre en laiton a été trouvé sur le site de la mission jésuite de Sainte-Marie-au-Pays-des-Hurons, en Ontario, dans un contexte daté entre 1639 et 1649. Des dés à coudre en laiton de divers formats ont aussi été trouvés sur le site patrimonial de l'Habitation-Samuel-De Champlain à Québec, dans des contextes datés entre 1608 et 1624, entre 1624 et 1632 ainsi qu'entre 1633 et 1688.