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Pierre à pistolet. Face A
Photo : Julie Toupin 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pierre à pistolet. Face B
Photo : Julie Toupin 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
DiDt-8 > Opération 10 > Sous-opération M > Lot 2 > Numéro de catalogue 195
							Contexte(s) archéologique(s)
Épave
							Région administrative
Côte-Nord
	
							
												
													
							MRC
Manicouagan
	
							
												
													
							Municipalité
Baie-Trinité
	
							
												
												
						
						
						
					ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La pierre à pistolet fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est associée à l'épave du navire Elizabeth and Mary (1690), site sur lequel elle a été trouvée lors de fouilles subaquatiques.  De plus, elle est fabriquée sur éclat selon les traditions anglaise et française et témoigne de la variété des matières premières et de leur utilisation. 
					
							
					SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La pierre à pistolet, fabriquée avant 1690, est un composant du mécanisme de mise à feu d'une arme.  Elle est taillée dans un silex noir et opaque.  Sa couleur l'associe aux carrières de silex anglaises.  La pierre taillée sur éclat se reconnait à son talon arrondi, sa mèche rectiligne et son profil en coin.  
La pierre à pistolet s'insère dans le chien d'un pistolet disposant d'une platine à silex. Elle produit une étincelle en percutant la batterie en acier de la platine, ce qui enflamme la poudre et propulse le projectile. Les pierres à pistolet ont une forme similaire aux pierres à fusil, mais elles sont plus étroites.
La pierre présente plusieurs négatifs d'enlèvements bien visibles sur une moitié et le coin de sa mèche et sur le flan adjacent. Ils résultent probablement tous de l'emploi de cette pierre comme pierre à feu. La pierre est alors frappée sur un batte-feu en fer afin de produire une étincelle pour allumer un feu.
La platine à silex est mise au point par le Français Marin Bourgeois au début du XVIIe siècle. Dispendieuse, elle mettra des décennies à remplacer les dispositifs de mise à feu de l'époque, soit la platine à mèche et la platine à rouet. La platine à silex, comme son nom l'indique, requiert l'emploi d'une pierre taillée dans ce matériau pour produire l'étincelle, en frappant la batterie en acier, qui met le feu à la poudre. Au XVIIe siècle, il existe deux types de taille pour les pierres en silex, sur éclat et sur lame; seule la France maitrise alors la technique sur lame. La pierre sur éclat est de qualité inférieure et dure moins longtemps. Une pierre à pistolet peut être utilisée une dizaine de fois. Le soldat, comme le milicien, doit donc disposer d'une réserve.
Cette pierre à pistolet est découverte en 1997 lors des fouilles subaquatiques menées dans l'épave du Elizabeth and Mary, un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave est trouvée au fond de l'anse aux Bouleaux, à Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord. Le siège de Québec, entrepris en octobre par les autorités coloniales du Massachusetts, se solde par un échec et la flotte rebrousse chemin avant l'arrivée de l'hiver.
							
												
												
													
								La pierre à pistolet s'insère dans le chien d'un pistolet disposant d'une platine à silex. Elle produit une étincelle en percutant la batterie en acier de la platine, ce qui enflamme la poudre et propulse le projectile. Les pierres à pistolet ont une forme similaire aux pierres à fusil, mais elles sont plus étroites.
La pierre présente plusieurs négatifs d'enlèvements bien visibles sur une moitié et le coin de sa mèche et sur le flan adjacent. Ils résultent probablement tous de l'emploi de cette pierre comme pierre à feu. La pierre est alors frappée sur un batte-feu en fer afin de produire une étincelle pour allumer un feu.
La platine à silex est mise au point par le Français Marin Bourgeois au début du XVIIe siècle. Dispendieuse, elle mettra des décennies à remplacer les dispositifs de mise à feu de l'époque, soit la platine à mèche et la platine à rouet. La platine à silex, comme son nom l'indique, requiert l'emploi d'une pierre taillée dans ce matériau pour produire l'étincelle, en frappant la batterie en acier, qui met le feu à la poudre. Au XVIIe siècle, il existe deux types de taille pour les pierres en silex, sur éclat et sur lame; seule la France maitrise alors la technique sur lame. La pierre sur éclat est de qualité inférieure et dure moins longtemps. Une pierre à pistolet peut être utilisée une dizaine de fois. Le soldat, comme le milicien, doit donc disposer d'une réserve.
Cette pierre à pistolet est découverte en 1997 lors des fouilles subaquatiques menées dans l'épave du Elizabeth and Mary, un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave est trouvée au fond de l'anse aux Bouleaux, à Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord. Le siège de Québec, entrepris en octobre par les autorités coloniales du Massachusetts, se solde par un échec et la flotte rebrousse chemin avant l'arrivée de l'hiver.
RÉFÉRENCES
BERNIER, Marc-André, dir. L'épave du Elizabeth and Mary (1690). Fouilles archéologiques : Rapport d'activités 1997. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2008. 64 p.
NOËL HUME, Ivor. A guide to artifacts of colonial America. Philadelphie, University of Philadelphia Press, 2001. 323 p.
								
					
					VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 208298	 
					
					
					
						
							
							
								
									
														
							
								
									
								
														
															
										
								
																		
							
								
									
														
														
														
															
									
														
														
								
							
							
															
									
														
								
							
							
																
										
														
														
								
							
							
														
														
																						
								
							
							
								
							
							
								
							
							
							
															
								
										
								
														
															
									
										
								
														
																	
									
																	
						    	
							
							
														
														
						
							
							
						
					
					
					
						
															
					
					
					
						
						
													
					
									
						
					
						
							
								
					
									
			 
					
					Pierre à pistolet
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Pierre à fusil
Pierre à pistolet sur éclat
								Numéro(s)
Numéro archéologique : DiDt-8-10M2-195
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 57M10M2-195
								Fonctions / usages
La pierre à pistolet est utilisée sur les pistolets disposant d'une platine à silex. Elle produit une étincelle en percutant la batterie en acier de la platine, ce qui enflamme la poudre et propulse le projectile.
Matériaux
Minéraux et inorganiques - matières premières (Silex)
								Classification(s)
Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu > Accessoire
								Dimensions
Épaisseur : 0,71 cm
Largeur : 2,1 cm
Longueur : 2,2 cm
								Technique(s) de fabrication :
Taillé
									Préhistoire/Histoire
historique
	
								
														
															
									Période
Le Régime français (1534 à 1760)
									Dates
Naufrage :  1690 
Découverte :  1996‑08‑06 
									DESCRIPTION+
Description
La pierre à pistolet, fabriquée avant 1690, est un composant du mécanisme de mise à feu d'une arme.  Taillée dans un silex noir et opaque, la pierre mesure 2,20 cm de longueur, 2,10 cm de largeur et 0,71 cm d'épaisseur. 
														
															Type de fabrication
Artisanal
														
														 
							 							 
															Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
														
															Nombre de biens
1
														
														
						    							 
															Nombre de fragments
1
														 
						LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale
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