Laboratoire d'archéologie du Québec
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Fourneau de pipe. Côté gaucheImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fourneau de pipe. Côté droitImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fourneau de pipe. Détail du talonImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fourneau de pipe. Détail du fourneauImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fourneau de pipe. Détail décor, fourneau côté droitImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fourneau de pipe. Détail décor, fourneau côté gaucheImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-174 > Opération 5 > Sous-opération A > Lot 9 > Numéro de catalogue 2212

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

L'artéfact fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un rare exemple de pipe hollandaise de cette forme affichant cette combinaison de motif.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le fourneau de pipe en terre cuite fine, de facture peu soignée, est caractéristique des pipes de cette forme fabriquées en Hollande, et plus particulièrement à Gouda à partir de 1675 jusque vers 1720. La pipe ne semble pas avoir servi, car l'intérieur du fourneau ne présente aucune trace de combustion.

L'emploi du motif, qualifié de rose Tudor, est bien attesté chez les pipiers hollandais. Toutefois, comme il s'agit d'un symbole anglais, ce motif floral se retrouve également comme marque sous le talon de certaines pipes anglaises, bien que moins stylisé que dans le cas présent. En Hollande, ce motif floral semble être populaire à partir des années 1630 jusque vers 1740, tandis que la fleur de lys se retrouve aussi sur les fourneaux de pipes dès 1660, bien qu'elle ait également servi comme marque de fabricant sous et sur le talon de certaines pipes de 1667 jusqu'en 1930.

L'artéfact est mis au jour sur le site de la maison Dupont-Renaud, dans le secteur de Place-Royale, à Québec.

RÉFÉRENCES

DROUIN, Pierre et Mario SAVARD. Les pipes à fumer de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 67. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 2000. 412 p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
s.a. Claypipes.nl [En Ligne]. https://www.claypipes.nl/
VAN DER MEULEN, J. Goudse Pijpenmakers en Hun Merken. Den Haag, Musea Gouda, 2003. 137 p.