Laboratoire d'archéologie du Québec
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Tasse. Vue généraleImage
Photo : Alain Vandal 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
TasseImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications
Tasse. Détail de l'anseImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-7 > Opération 6 > Sous-opération B > Lot 4 > Numéro de catalogue 124

Contexte(s) archéologique(s)

Latrines

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La tasse a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle témoigne des habitudes et des modes de vie de la bourgeoisie du début du XVIIIe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La tasse en faïence blanche est fabriquée en France au cours de la première moitié du XVIIIe siècle. L'objet au décor sommaire, peint en camaïeu bleu, rappelle les productions françaises de Rouen des années 1740. La frise sous le bord interne est inspirée de la porcelaine chinoise de cette époque.

La tasse est un récipient individuel utilisé pour consommer des boissons, généralement chaudes. La tasse à anse est créée en Europe au cours des années 1740 en greffant une anse verticale au gobelet en porcelaine de Chine. Elle est souvent accompagnée d'une soucoupe ornée du même décor, cependant, celles ornées du même décor que cette tasse sont rares. Ce modèle de tasse indique qu'elle serait utilisée pour la consommation du café.

La tasse est mise au jour en 1974 dans les latrines de la maison Guillaume-Estèbe, dans le secteur de Place-Royale, à Québec. Hôtel luxueux, ce bâtiment en pierre de trois étages est construit en 1751 par Guillaume Estèbe (1701-vers 1779), marchand et garde-magasinier du roi. Dès 1757, il est vendu et change périodiquement de propriétaire et de vocation. Devenant inhabitée à partir de 1957 et menacée de destruction, la maison est acquise en 1959 par la Commission des monuments et des sites historiques ou artistiques. Restaurée, elle contient aujourd'hui une partie de l'administration du Musée de la civilisation.

RÉFÉRENCES

POTHIER, Louise, dir. Fragments d'humanité : Pièces de collections. Archéologie du Québec. Montréal, Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal/Éditions de l'Homme, 2016. 151 p.