Laboratoire d'archéologie du Québec
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Assiette creuse. Vue généraleImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Assiette creuse. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Assiette creuse. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Assiette creuse. Détail de la pâteImage
Photo : Olivier Lalonde 2019, © Ministère de la Culture et des Communications

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-7 > Opération 6 > Sous-opération B > Lot 4 > Numéro de catalogue 116

Contexte(s) archéologique(s)

Latrines

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

L'assiette creuse a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle constitue un exemple de faïence anglaise importée après la Conquête (1759).

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

L'assiette creuse en faïence est fabriquée en Angleterre au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, car elle rappelle, tant par sa forme que son ornementation, les productions anglaises de cette époque.

En effet, l'assiette creuse est une création britannique mise au point au cours des années 1740, sinon 1750, qui est utilisée pour la consommation des aliments liquides, comme les potages et les soupes. De plus, son décor peint en camaïeu bleu est similaire à celui ornant les assiettes produites en Angleterre par la Lambeth Pottery entre 1747 et 1774 environ.

L'artéfact est mis au jour dans les latrines de la maison Guillaume-Estèbe, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté entre 1755 et 1810. Hôtel luxueux, ce bâtiment en pierre de trois étages est construit en 1751 par Guillaume Estèbe (1701-vers 1779), marchand et garde-magasinier du roi. Dès 1757, il est vendu et change périodiquement de propriétaire et de vocation. Devenant inhabitée à partir de 1957 et menacée de destruction, la maison est acquise en 1959 par la Commission des monuments et des sites historiques ou artistiques. Restaurée, elle contient aujourd'hui une partie de l'administration du Musée de la civilisation.

RÉFÉRENCES

BERVIN, George, Céline CLOUTIER et Yves LAFRAMBOISE. La fonction commerciale à Place-Royale 1760-1820. Patrimoine, série Dossiers, 73. Québec, Publications du Québec, 1991. s.p.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.