Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot à onguent. Vue généraleImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguentImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-196 > Opération 2 > Sous-opération C > Lot 1 > Numéro de catalogue 1

Contexte(s) archéologique(s)

Cave

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot à onguent en faïence a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de vaisselle blanche utilitaire qui composait la majorité de la production faïencière du XVIIIe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à onguent en faïence est fabriqué en France au milieu du XVIIIe siècle, car il rappelle les productions françaises de Nevers des années 1750.

Le pot à onguent, ou pot à pommade, est un petit contenant servant à conserver divers produits médicinaux, dont des onguents fabriqués à base de gras animal, de plantes et de minéraux. Certaines préparations pouvaient avoir un usage à la fois alimentaire et pharmaceutique. Il est donc difficile de distinguer les pots de conserve à vocation médicale de ceux à usage culinaire. Cependant, son petit diamètre en fait davantage un pot à onguent qu'un contenant pour aliment. Le rebord en bourrelet du pot permet de maintenir le lien qui attache l'élément de fermeture pour protéger le contenu.

L'artéfact est mis au jour dans la cave de la maison Gaillard-Soulard, dans le secteur de Place-Royale, à Québec. Une maison en colombage est construite sur cet emplacement par le tailleur Philippe Nepveu (1634-1721) en 1667. Son gendre, Guillaume Gaillard (1669-1729), homme d'affaire et seigneur, y réside en 1694 et hérite de la demeure. Sur le lot voisin, Jean Soulard (1642-1710), orfèvre, armurier et arquebusier du roi, fait construire une maison l'année suivante. Elle est ensuite louée à divers marchands et remplit une fonction commerciale. Les deux habitations sont annexées après les bombardements de 1759. Les fondations de la cave de cette habitation sont aujourd'hui exposées dans le parc de la Cetière.

RÉFÉRENCES

AUGER, Réginald, Caroline GIRARD, Laetitia MÉTREAU et Jean ROSEN. « Pour une typologie stylistique chrono-thématique des faïences françaises retrouvées dans les anciennes colonies d'Amérique (XVIIe-XVIIIe s.) ». Canadian journal of archaeology / Journal canadien d'archéologie. Vol. 40, no 2 (2016), p. 268-296.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.