Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot à onguent. Vue généraleImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguentImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-192 > Opération 3 > Sous-opération F > Lot 3 > Numéro de catalogue 1933

Contexte(s) archéologique(s)

Cour

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot à onguent en faïence a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de pot en faïence provenant d'Angleterre.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à onguent en faïence est fabriqué en Angleterre entre 1750 et 1820, car il rappelle les productions anglaises de cette époque. Plus précisément, compte tenu de sa forme, la fabrication de ce pot pourrait être postérieure à 1790.

Le pot à onguent, ou pot à pommade, est un petit contenant servant à conserver divers produits médicinaux, dont des onguents fabriqués à base de gras animal, de plantes et de minéraux. Certaines préparations pouvaient avoir un usage à la fois alimentaire et pharmaceutique. Il est donc difficile de distinguer les pots de conserve à vocation médicale de ceux à usage culinaire.

L'artéfact est mis au jour sur le site de la maison Paradis, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Appartenant d'abord aux Jésuites, le terrain est acquis par Philippe Gautier de Comporté (1641-1687) en 1683. Ce dernier y fait construire deux corps de logis. Lourdement abimés lors de la Conquête, ils sont vendus au marchand Joseph Paradis (1732-1802) qui y érige une maison entre 1763 et 1768. Elle change ensuite périodiquement de propriétaire et de vocation, avant d'être acquise par le ministère des Affaires culturelles peu avant 1970 dans le cadre du projet de Place-Royale. Elle est restaurée en 1991 pour retrouver son apparence de la fin du XVIIIe siècle.

RÉFÉRENCES

AUGER, Réginald, Caroline GIRARD, Laetitia MÉTREAU et Jean ROSEN. « Pour une typologie stylistique chrono-thématique des faïences françaises retrouvées dans les anciennes colonies d'Amérique (XVIIe-XVIIIe s.) ». Canadian journal of archaeology / Journal canadien d'archéologie. Vol. 40, no 2 (2016), p. 268-296.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.