Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot à bec verseur. Côté AImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à bec verseur. Côté BImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à bec verseur. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à bec verseur. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à bec verseurImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-138 > Opération L > Numéro de catalogue 122

Contexte(s) archéologique(s)

Latrines

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot verseur a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de pot à bec verseur du XVIIIe siècle en faïence culinaire.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à bec verseur en faïence culinaire à fond brun est fabriqué en France au milieu du XVIIIe siècle, car le pot, dépourvu de décor, rappelle les productions de Rouen des années 1750. Sa fonction est déterminée par sa forme, qui épouse celle d'un pot à bec verseur muni d'un couvercle. Le sommet de l'anse du pot est percé d'un trou qui permettrait d'assujettir la charnière en étain d'un couvercle.

Ce pot est un récipient verseur utilisé pour préparer et servir des aliments liquides. Son matériau, de la faïence culinaire résistante à la chaleur, aussi dite « terre à feu », fait en sorte que le pot pourrait aussi être utilisé pour réchauffer des liquides.

L'artéfact est mis au jour dans les latrines de la maison Leber, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté entre 1740 et 1760. Il est retrouvé avec du matériel datant de la première moitié du XVIIIe siècle. Une maison de pierres à deux étages est érigée à cet emplacement en 1685-1686 par Jacques Leber (1663-1735) afin de remplacer l'édifice de colombage vraisemblablement détruit par l'incendie de la Basse-Ville en 1682. Elle est vendue en 1731, et change périodiquement de propriétaires par la suite, étant même reconstruite en 1863 et en 1907. En 1968, la maison est lourdement abimée par un incendie, et les vestiges sont acquis peu après et restaurés pour le projet de Place-Royale.

RÉFÉRENCES

AUGER, Réginald, Caroline GIRARD, Laetitia MÉTREAU et Jean ROSEN. « Pour une typologie stylistique chrono-thématique des faïences françaises retrouvées dans les anciennes colonies d'Amérique (XVIIe-XVIIIe s.) ». Canadian journal of archaeology / Journal canadien d'archéologie. Vol. 40, no 2 (2016), p. 268-296.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.