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La paroi vitrifiée a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un artéfact typique du travail de la forge. De plus, l'analyse des déchets métallurgique est essentielle pour la compréhension et la documentation d'activités archéométallurgiques.

La paroi vitrifiée de four est un élément dégradé d'un four métallurgique produit entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle à Québec. Cette paroi de céramique a subi une vitrification intense par l'action de la chaleur du feu et de l'agrégation de scories. Ce type d'objet ne présente pas de forme définie, mais possède certaines caractéristiques diagnostiques. Ces déchets métallurgiques sont composés de terre cuite, généralement tempérée avec plusieurs dégraissants, et de scories formées par l'agrégation de gouttelettes de fer et d'impuretés provenant des objets travaillés. Ce spécimen n'est pas entièrement vitrifié, mais présente tout de même plusieurs scories sur sa surface ainsi que des indicateurs de cuisson.

Bien que n'ayant pas de fonction directe dans le travail du forgeron, il s'agit d'un déchet métallurgique souvent associé au travail des métaux. Des analyses subséquentes peuvent renseigner les archéologues sur les conditions ayant mené à la formation de ces déchets au sein du four. De plus, leurs localisations peuvent être utilisées pour comprendre les gestes de l'artisan et l'organisation spatiale de la forge.

Cette paroi vitrifiée de four est mise au jour en 2021 dans les voûtes de l'Union Bank, à Québec, dans un contexte perturbé de démolition daté de la fin du XIXe au début du XXe siècle