Laboratoire d'archéologie du Québec
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Broquette. Côté AImage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Broquette. Côté BImage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Broquette. DessusImage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Broquette. DessousImage
Photo : Émilie Deschênes 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEu-4 > Opération 41 > Sous-opération A > Lot 4 > Numéro de catalogue 53

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

militaire
domestique
institutionnelle
agricole

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La broquette a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative des nombreux autres objets du même type qui ont été retrouvés sur le site Cartier-Roberval. Elle a aussi été choisie à cause de son bon état de conservation.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La broquette est fabriquée au cours de la première moitié du XVIe siècle en Europe. Complète, la broquette de fer forgé comprend une large tête plate circulaire ainsi qu'une courte tige tordue à pointe effilée.

La broquette est importée en Amérique du Nord et utilisée entre 1541 et 1543 pour fixer divers objets et matériaux. Elle est mise au jour en 2007 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, qui est occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec. La broquette est ensuite restaurée par le Centre de conservation du Québec de 2007 à 2008.

Ce type de broquette a été découvert en de multiples exemplaires sur le site Cartier-Roberval ainsi que sur des sites espagnols datés de la seconde moitié du XVIe siècle se trouvant à Santa Elena, en Caroline du Sud, aux États-Unis. Dans ce contexte, les broquettes étaient utilisées sur les bateaux pour fixer les nattes qui arrimaient la cargaison à la structure de la coque. Lors du déchargement, elles étaient récupérées pour être réutilisées. Il est possible que les broquettes de Cap-Rouge aient pu servir à fixer des toiles ou des tapisseries de manière à en faire des cloisons, ou encore pour des pièces d'ameublement.

RÉFÉRENCES

CURREN, Caleb. « A Campsite of Tristan de Luna on Mobile Bay? ». CURREN, Caleb. Archeology Ink [En ligne]. http://archeologyink.com/a-campsite-of-tristan-de-luna-on-mobile-bay/
FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.
JOHNSON, Richard E., Russel K. SKOWRONEK et Stanley SOUTH. Spanish Artifacts from Santa Elena. Anthropological Studies, 7. Columbia, University of South Carolina/Institute of Archaeology and Anthropology, 1988. 472 p.