Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot à onguent. Vue généraleImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-621 > Opération 2 > Sous-opération B > Lot 6 > Numéro de catalogue 83

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique
institutionnelle
religieuse

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot à onguent en faïence a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de vaisselle blanche utilitaire qui composait la majorité de la production faïencière du XVIIIe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à onguent en faïence est fabriqué en Angleterre entre 1750 et 1800, car il rappelle les productions anglaises la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Le pot à onguent, ou pot à pommade, est un petit contenant servant à conserver divers produits médicinaux, dont des onguents confectionnés à base de gras animal, de plantes et de minéraux. Certaines préparations pouvaient avoir un usage à la fois alimentaire et pharmaceutique. Il est donc difficile de distinguer les pots de conserve à vocation médicale de ceux à usage culinaire.

L'artéfact est mis au jour probablement en 1992 sur le site du monastère des Récollets, à Québec. Vers 1660, la sénéchaussée, ou cours de justice, est construite sur cet emplacement. Le bâtiment est ensuite cédé aux Récollets en 1681 qui le transforment en hospice. En 1692, les bâtiments environnants sont intégrés pour former un ensemble monastique regroupant une église, l'hospice et un monastère. La Conquête de 1759 ainsi que l'invasion américaine de 1776 abiment les bâtiments, et l'ensemble est incendié en 1796. Les vestiges sont rasés en 1799 pour laisser place à l'agrandissement de la place d'Armes, au palais de justice et à la cathédrale Holy Trinity, qui occupent toujours l'emplacement aujourd'hui.

Des pots similaires ont été trouvés dans les latrines de la maison Guillaume-Estèbe et de la maison Boisseau, dans le secteur de Place-Royale, dans des contextes datés entre 1755 et 1810 et 1761 à 1810 environ.