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Laboratoire d'archéologie du Québec
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Fragment de vase à parement et à crestellation. Face externeImage
Photo : Émilie Deschênes 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragment de vase à parement et à crestellation. Face interneImage
Photo : Émilie Deschênes 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragment de vase à parement et à crestellation. Détail décor, lèvreImage
Photo : Émilie Deschênes 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragment de vase à parement et à crestellation. Détail de la pâteImage
Photo : Émilie Deschênes 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CdEx-3 > Numéro de catalogue Vase 4

Contexte(s) archéologique(s)

Village autochtone

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Portneuf

Municipalité

Deschambault-Grondines

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Les fragments font partie de la collection archéologique de référence du Québec, car ils constituent un exemple représentatif de vase à parement crestellé à motif complexe comportant des séries de deux colonnes de ponctuations au roseau sous les crestellations. C'est un bel exemple de style typique des Iroquoiens du Saint-Laurent de la période tardive.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Les fragments de vase à parement et à crestellation datent du Sylvicole supérieur tardif (650 à 450 ans avant aujourd'hui) et sont typiques de la production des céramiques iroquoiennes du Saint-Laurent. Le vase sert principalement à la cuisson des aliments.

L'objet est orné d'un motif complexe et de crestellations rapprochées. Détail intéressant, il y a des encoches à la base du parement qui sont produites à l'aide de ce qui semble être un instrument doté de dents ou de rayures. Ce type d'instrument est peu utilisé pour faire ce genre d'encoches.

L'artéfact est mis au jour entre 1981 et 1982 sur le site Masson, à Deschambault, un village iroquoien vraisemblablement occupé au XVe siècle ou au début du XVIe siècle.

RÉFÉRENCES

BENMOUYAL, José. Un village iroquoien à Deschambault. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1990. 272 p.