Laboratoire d'archéologie du Québec
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Cône clinquant. Côté AImage
Photo : Mathieu Landry 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Cône clinquant. Côté BImage
Photo : Mathieu Landry 2022, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Cône clinquant. Vue généraleImage
Photo : Luc Bouvrette 2016, © Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BjFj-101 > Opération 15 > Sous-opération H > Lot 2 > Numéro de catalogue 1449

Contexte(s) archéologique(s)

Fort

Région administrative

Montréal

MRC

Montréal

Municipalité

Montréal

Fonction du site

commerciale : poste de traite
religieuse
militaire
domestique
entreposage
halte, lieu de surveillance
agricole
institutionnelle
commerciale

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le cône clinquant fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il a été trouvé sur le site du fort de Ville-Marie.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le cône clinquant est fait d'une feuille de cuivre pliée en tube. Le tube est fuselé et ses extrémités semblent droites, bien que rognées par la corrosion. Si ce colifichet a été fabriqué dans la colonie, il a pu être découpé dans un contenant en cuivre telle une chaudière, objet utilisé à l'époque pour la cuisson des aliments. Les Autochtones sont connus pour avoir découpé des lanières et des feuilles dans de tels contenants, afin de les remodeler en divers objets. Ce cône clinquant, aussi appelé colifichet, a probablement été perdu et non jeté, car il est en bon état.

Le colifichet est un petit objet de parure porté dans la chevelure ou sur les vêtements. Il peut être pincé sur une mèche de cheveux ou sur les franges en cuir d'une pièce de vêtement.

Ce cône clinquant a été mis au jour en 2014 sur le site du fort de Ville-Marie, à Montréal. Ce fort est construit en 1642, agrandi en 1643 et abandonné à partir de 1665, à la suite du départ de Paul de Chomedey de Maisonneuve, l'un des fondateurs de Ville-Marie. Le contexte archéologique de l'objet semble postérieur à 1665, mais il demeure possible qu'il ait été utilisé à l'époque du fort. Il s'agit du seul colifichet trouvé à l'intérieur du fort, mais d'autres ont été découverts à l'extérieur, dans le secteur du cimetière en usage à l'époque du fort.

RÉFÉRENCES

BRADLEY, James W. Before Albany : an archaeology of native-Dutch relations in the capital region, 1600-1664. New-York State Museum Bulletin, 509. Albany, University of the State of New York, State Education Dept., 2007. 230 p.
DESJARDINS, Pauline et Geneviève DUGUAY. Pointe-à-Callière. L'aventure montréalaise. Montréal / Sillery, Vieux-Port de Montréal / Septentrion, 1992. 134 p.
Ethnoscop inc. Domaine de Callière / Fort Ville-Marie. 214, Place d'Youville (BjFj-101). Fouilles archéologiques 2014. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal/Ville de Montréal/MCCQ, 2015. 105 p.
PRINDLE, Tara. « Tinkling Cones - Past & Present Traditions ». PRINDLE, Tara. Native American Technology and Art [En ligne]. http://www.nativetech.org/metal/tinkle/tinkle.html