Laboratoire d'archéologie du Québec
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Base de rafraîchissoir à verre. Vue généraleImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Base de rafraîchissoir à verre. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Base de rafraîchissoir à verre. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Base de rafraîchissoir à verre. Détail de la pâteImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Base de rafraîchissoir à verreImage
Photo : Marie-Annick Prévost 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-7 > Opération 6 > Sous-opération B > Lot 4 > Numéro de catalogue 730

Contexte(s) archéologique(s)

Latrines

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La base de rafraîchissoir à verre en faïence a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle constitue un exemple de rafraîchissoir orné d'un décor de fleurs de jasmin.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La base de rafraîchissoir en faïence fait partie d'un récipient qui est fabriqué en France au milieu du XVIIIe siècle, car elle est ornée d'un décor polychrome de fleurs de jasmin qui rappelle les productions françaises de Moustiers-Sainte-Marie des années 1750.

Le rafraîchissoir est un récipient qui est rempli d'eau froide ou de glace pilée, afin de rafraîchir un verre à vin entre les différents services. Le rafraîchissoir est souvent partagé entre deux convives voisins à table. Étant donné son petit format, ce rafraîchissoir ne peut recevoir qu'un seul verre à la fois.

L'artéfact est mis au jour en 1974 dans les latrines de la maison Guillaume-Estèbe, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté entre 1755 et 1810. Hôtel luxueux, ce bâtiment en pierre de trois étages est construit en 1751 par Guillaume Estèbe (1701-vers 1779), marchand et garde-magasinier du roi. Dès 1757, il est vendu et change périodiquement de propriétaire et de vocation. Devenant inhabitée à partir de 1957 et menacée de destruction, la maison est acquise en 1959 par la Commission des monuments et des sites historiques ou artistiques. Restaurée, elle contient aujourd'hui une partie de l'administration du Musée de la civilisation.

RÉFÉRENCES

AUGER, Réginald, Caroline GIRARD, Laetitia MÉTREAU et Jean ROSEN. « Pour une typologie stylistique chrono-thématique des faïences françaises retrouvées dans les anciennes colonies d'Amérique (XVIIe-XVIIIe s.) ». Canadian journal of archaeology / Journal canadien d'archéologie. Vol. 40, no 2 (2016), p. 268-296.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.