Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot à onguent. Côté AImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. Côté BImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguentImage
Photo : Marc-André Grenier 1998, © Ministère de la Culture et des Communications

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-196 > Numéro de catalogue 264

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot à onguent a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il se distingue par sa glaçure jaune des pots à onguents communs, qui sont d'ordinaire faits de faïence blanche.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à onguent est fabriqué au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, possiblement en Angleterre, étant donné sa forme et son émail coloré jaune.

Le pot à onguent est un récipient de pharmacie utilisé pour conserver des médicaments à base de corps gras destinés à être appliqués sur la peau. Puisque ce type de pot est normalement fait de simple faïence blanche, l'émail coloré de ce contenant permettrait d'en reconnaitre aisément le contenu, sans doute particulier.

Le pot à onguent en faïence est mis au jour dans la maison Gaillard-Soulard, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique datant du XVIIIe siècle. Une maison en colombage est construite sur cet emplacement par le tailleur Philippe Nepveu (1634-1721) en 1667. Son gendre, Guillaume Gaillard (1669-1729), homme d'affaire et seigneur, y réside en 1694 et hérite de la demeure. Sur le lot voisin, Jean Soulard (1642-1710), orfèvre, armurier et arquebusier du roi, y fait construire une maison l'année suivante. Elle est ensuite louée à divers marchands et remplit une fonction commerciale. Les deux habitations sont annexées après les bombardements de 1759. Les fondations de la cave de cette habitation sont aujourd'hui exposées dans le parc de la Cetière.

RÉFÉRENCES

LAPOINTE, Camille. Trésors et secrets de Place-Royale : aperçu de la collection archéologique. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1998. 217 p.