Emballage d'artefacts
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Ces artéfacts nous racontent-ils des histoires d’amour ?

14 février 2019

En ce jour de Saint-Valentin, Archéolab vous révèle les secrets de quelques artéfacts dont l'histoire cache probablement un épisode romantique...

Bague dite « jésuite »
Le décor de cet artéfact, connu sous le nom de « coeur en deux parties », possède une connotation sentimentale. En Europe, aux XVIIIe et XIXe siècles, le coeur divisé en deux par une ligne médiane évoque l'unité perdue que l'amour permet de retrouver. Une bague en alliage cuivreux ainsi décorée serait offerte comme cadeau galant pendant les fréquentations ou échangée en guise de promesse de mariage au moment des accordailles. À l'époque des premiers contacts avec les Européens, plusieurs nations amérindiennes du nord-est américain considèrent le coeur comme le siège de la vie et du courage. Les parures décorées de ce motif sont très appréciées : elles permettent vraisemblablement d'accroître la force d'un individu ou d'évoquer sa bravoure.

Broche « Luckenbooth »
La broche « Luckenbooth », généralement en argent, est devenue une broche traditionnelle du mariage écossais, donnée en gage d'amour par le marié à sa promise le jour des noces. Le coeur symbolise l'amour et la couronne, la loyauté. La broche est plus tard accrochée à la brassière du premier bébé pour le protéger des « esprits malins ». La première mention d'une telle broche en Écosse remonte à 1503.

Pistolet à motif sculpté
Sur le dos de la poignée, le bois a été sculpté en forme de coeur surmonté d'une couronne, soit le fameux motif du « Luckenbooth », vraisemblablement pour y insérer une garniture de même forme.

Crédits photographiques :
Bague : Émilie Deschênes 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd), Pointe-à-Callière.
Broche : Émilie Deschênes 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd), Pointe-à-Callière.
Pistolet : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd), Pointe-à-Callière.