Laboratoire d'archéologie du Québec
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Piège à mâchoire. DessusImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Piège à mâchoire. DessousImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Piège à mâchoire. Côté AImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Piège à mâchoire. Côté BImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Piège à mâchoire. Vue générale AImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Piège à mâchoire. Vue générale BImage
Photo : Julie Toupin 2020, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

DhFk-1 > Numéro de catalogue 330a

Région administrative

Saguenay - Lac-Saint-Jean

MRC

Le Domaine-du-Roy

Municipalité

Saint-Félicien

Fonction du site

commerciale : poste de traite

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le piège à mâchoire a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un objet qui est rarement retrouvé en entier sur les sites associés à la traite des fourrures.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le piège à mâchoire est fort probablement fabriqué au Canada au cours du XIXe siècle. Il sert au trappage des animaux de petite à moyenne taille. Le piège se compose d'une plaque de support en forme de croix, de deux mâchoires hémicirculaires à bord lisse, d'un seul ressort à corps plat, d'une bascule circulaire et sa tige fixées à l'aide d'une charnière, et d'une gâchette pivotante qui venait s'enclencher dans l'encoche présente sur la tige de la bascule. Les composantes du piège sont en fer forgé, si ce n'est pour le ressort qui est fait d'acier raffiné.

Avant 1860, la manière la plus courante d'obtenir de l'acier est de prendre du fer forgé et de le soumettre à une forte chaleur en présence d'un matériau riche en carbone dans une boîte ou un contenant scellé. Le processus, appelé cémentation, permet au carbone de pénétrer la surface du fer forgé et d'en faire de l'acier, dont la qualité varie selon la durée du traitement. Une fois devenus inutiles, les ressorts de pièges à mâchoire font systématiquement l'objet de recyclage, compte tenu de la rareté et des coûts élevés de l'acier. Ils servent entre autres à fabriquer des ressorts pour les platines de fusils à silex.

L'objet est mis au jour en 1978 sur le site du poste de traite du lac Ashuapmushuan, situé sur les rives du lac du même nom dans la région du lac Saint-Jean. Il a été retrouvé dans le secteur de la structure O.

RÉFÉRENCES

LAPOINTE, Camille. Le poste de Chamouchouane : étude des données archéologiques et historiques connues. s.l. Municipalité de Saint-Félicien / Ministère des Affaires Culturelles, 1987. 67 p.
LIGHT, John D. « Étameur, commerçant, soldat, forgeron: Forge d'un poste de traite sur la frontière, fort Saint-Joseph, Ontario, 1796-1812 ». LIGHT, John D. et Henry UNGLICK. Forge d'un poste de traite sur la frontière, 1796-1812. Ottawa, Direction des lieux et des parcs historiques nationaux, Parcs Canada, Environnement Canada, 1984, p. 3-50.