Laboratoire d'archéologie du Québec
< RETOUR À LA RECHERCHE
Pierre à feuImage
Photo : 2007, © Commission de la capitale nationale du Québec

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEu-4 > Opération 66 > Sous-opération A > Lot 3 > Numéro de catalogue 453

Contexte(s) archéologique(s)

Fort
Habitation, maison

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

militaire
domestique
institutionnelle
agricole

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La pierre à feu a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle témoigne de la vie quotidienne sur le site Cartier-Roberval au XVIe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La pierre à feu est fabriquée au début des années 1540 en Europe. Cet objet complet est constitué d'un seul fragment de silex taillé sur éclat comprenant un talon, une extrémité distale droite et deux surfaces courbées. Son extrémité proximale présente un bord qui semble comporter une partie du rognon d'origine.

La pierre à feu est importée en Amérique du Nord entre 1541 et 1543. Utilisé avec un briquet ou un batte-feu, cet outil sert à produire des étincelles qui enflammeront certains matériaux pour produire du feu. Son utilisation a causé l'apparence grisâtre de la pierre ainsi que l'apparition de cupules thermiques.

La pierre est mise au jour en 2007 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, qui est occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec.

Cette pierre à feu présente plusieurs des caractéristiques d'une pierre à fusil taillée sur éclat. Toutefois, considérant le contexte d'utilisation daté d'entre 1541 et 1543, il est plus probable que cette pierre ait été utilisée pour faire du feu à l'aide d'un briquet ou d'un batte-feu, puisque les premières armes à feu à percussion n'apparaissent qu'en 1550.

RÉFÉRENCES

DUVAL, Isabelle. Interprétation de la provenance des matériaux lithiques du site archéologique Cartier-Roberval. Rapport final de recherche [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2012. 113 p.
FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.