Laboratoire d'archéologie du Québec
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Fragment de vase à parement. Face externeImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragment de vase à parement. Face interneImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragment de vase à parement. Détail de la pâteImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEu-4 > Opération 21 > Sous-opération A > Lot 6 > Numéro de catalogue 76

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

militaire
domestique
institutionnelle
agricole

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Les fragments de vase à parement font partie de la collection archéologique de référence du Québec, car ils constituent un échantillon de la céramique présente sur le seul site de contact historique connu avec les équipages français de Cartier et Roberval. Ils font partie des derniers exemples connus de la tradition céramique des Iroquoiens de l'est de la vallée du Saint-Laurent.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Les fragments de vase à parement sont datés du Sylvicole supérieur tardif (650 à 450 ans avant aujourd'hui). L'artéfact sert principalement à la cuisson des aliments. Il peut également servir à l'entreposage.

Le fort d'en-haut, du site Cartier-Roberval, est érigé au sommet du promontoir de Cap-Rouge et occupé par les troupes de Jacques Cartier (vers 1491-1557) et de Jean-François de La Rocque de Roberval (vers 1495-1560). Il constitue le seul site archéologique indéniable connu de l'incursion des deux explorateurs dans la vallée du Saint-Laurent et de leurs hivernements entre 1541 et 1543.

La poterie iroquoienne qui y est retrouvée provient de contextes qui ont suivi de près l'abandon du lieu par les Français. Il s'agit donc du seul cas de poterie iroquoienne du Saint-Laurent où il est possible d'appliquer un terminus « post quem ». Par conséquent, nous savons que cet exemple date environ de 1543. Il est donc intéressant d'associer à une si petite fourchette de temps ces vestiges, par ailleurs difficiles à dater avec précision. Ce constat permet de confirmer le caractère très tardif des styles en présence.

Les fragments ont été découverts en 2007 et en 2008 et une restauration est faite par le Centre de conservation du Québec (CCQ) en 2009.

RÉFÉRENCES

CHRÉTIEN, Yves. Les Iroquoiens au cap Rouge. Volet amérindien du projet archéologique Cartier-Roberval. Rapport [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2010. s.p.
FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.