Montréal

Montréal

Montréal

La monnaie fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle constitue un exemple de pièce canadienne d'un cent à l'effigie de la reine Victoria (1819-1901).

Cette monnaie en cuivre est frappée en 1882 à Londres, en Angleterre, et destinée au Dominion du Canada. L'objet est à l'effigie de la reine Victoria (1819-1901). Petite-fille de Georges III (1738-1820) et fille de son quatrième fils, Victoria monte sur le trône du Royaume-Uni de Grande-Bretagne en 1837 à l'âge de 18 ans, après la mort sans héritier des trois frères aînés de son père.

Les premières monnaies canadiennes d'un cent sont identiques aux pièces d'un cent émises en 1858 et en 1859 pour la Province du Canada. Toutefois, compte tenu du grand nombre de ces pièces mis en circulation à la fin des années 1850, les monnaies du Dominion du Canada (1867-1935) ne sont émises qu'à partir de 1876. Celles-ci sont frappées en Angleterre jusqu'en 1908, année de l'ouverture de la succursale d'Ottawa de la Monnaie royale de Grande-Bretagne, devenue en 1931 la Monnaie royale canadienne.

Mesurant 2,6 cm de diamètre, cette monnaie d'une valeur d'un cent est frappée à la presse selon une technique semi-industrielle. Elle affiche à l'avers le buste couronné de Victoria et au revers, un anneau de perles entouré d'une branche de vigne ondulée à 16 feuilles d'érable.

La monnaie est une pièce de métal de forme circulaire, frappée sur l'avers et le revers d'une empreinte propre à l'autorité qui l'émet. Elle est utilisée comme moyen d'échange et de paiement.

Cette monnaie a été mise au jour en 1979 lors de fouilles sur le site de la place Royale, dans le Vieux-Montréal.

Les monnaies d'un cent de grande taille sont assez fréquentes sur les sites archéologiques québécois. Il en existe plus d'une vingtaine dans les seules collections archéologiques de la Ville de Montréal.