Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pipe. Côté gaucheImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Côté proximalImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Côté droitImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Côté distalImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Détail du foyerImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Détail du second trou de fuméeImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-9 > Opération 1 > Sous-opération C > Lot 5 > Numéro de catalogue 780

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La pipe fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit de l'une des rares pipes en terre cuite grossière glacée ornée d'un motif d'influence amérindienne.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le fourneau de pipe en terre cuite grossière, de facture assez soignée, est fabriqué entre 1608 et 1680. Un second trou de fumée, foré au-dessus du tuyau, est visible à la jonction du tuyau et du fourneau Comme ce trou ne comporte aucune glaçure, il faut en conclure que la pipe a été retravaillée après sa fabrication originale.

En raison de la couleur grise de sa pâte, la pipe semble avoir été cuite en atmosphère réductrice. La forme de l'objet avec son fourneau à profil intérieur conique et son gros tuyau coudé rappelle les pipes autochtones, tout autant que le décor étranger à la mode européenne qui en orne le fourneau. La pipe ne semble pas avoir été utilisée, car l'intérieur du fourneau ne présente aucune trace de combustion.

Seule la signature chimique de la pâte pourrait permettre d'en préciser l'origine. Certains auteurs mentionnent que cet objet pourrait appartenir à un groupe de terres cuites grossières d'origine française.

L'artéfact fait partie d'un ensemble d'objets mis au jour entre 1976 et 1980 sur le site de l'Habitation-Samuel-De Champlain, dans le secteur de Place-Royale, à Québec.

RÉFÉRENCES

DROUIN, Pierre et Mario SAVARD. Les pipes à fumer de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 67. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 2000. 412 p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.