Laboratoire d'archéologie du Québec
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Terrine. Vue généraleImage
Photo : Émilie Deschênes 2016, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Terrine. Vue de dessusImage
Photo : Émilie Deschênes 2016, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

BiFj-4 > Opération 2 > Sous-opération E > Lot 6 > Numéro de catalogue 20

Contexte(s) archéologique(s)

Bâtiment
Dépotoir

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La terrine fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative des formes les plus anciennes de céramiques produites par des artisans locaux.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Cette terrine a été mise au jour sur le site de l'hôpital général des Frères hospitaliers de la Croix et de Saint-Joseph, à Montréal. Cet établissement, destiné à venir en aide aux plus démunis, ainsi que la communauté hospitalière qui le dirige sont tous deux fondés en 1692 par le marchand Jean-François Charon de La Barre. La terrine, qui date de la première moitié du XVIIIe siècle, provient vraisemblablement de l'un des ateliers de potier de la région de Montréal, peu nombreux à l'époque. Il pourrait s'agir de l'un ou l'autre des ateliers du potier Diveleq dit Quimper à Longueuil (1718) et au Sault-au-Récollet (1722-1755) ou de l'atelier d'Aubain (ou Urbain) Salomé à Boucherville (1705). La forme particulière du rebord de la terrine, jamais observée sur les poteries de la région de Québec, serait donc une caractéristique locale.

Élément(s) associé(s)

RÉFÉRENCES

LANGLOIS, Jacques. Répertoire des artisans-potiers québécois, 1655-1916. Dossier, 37. Québec, Ministère des affaires culturelles, Direction générale du patrimoine, 1978. 175 p.