Laboratoire d'archéologie du Québec
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Piton à œil foré. Côté AImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Piton à œil foré. Côté BImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Piton à œil foré. Vue latéraleImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-138 > Numéro de catalogue 170

Contexte(s) archéologique(s)

Habitation, maison

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le piton a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le piton en fer est probablement fabriqué au Québec. La pièce est formée à la forge par un artisan. Lorsque la forme désirée est atteinte, un trou est percé dans le corps du piton. Il s'agit d'un élément de fixation fiché dans le bois ou dans la maçonnerie servant à recevoir un moraillon, une corde, un anneau, ou un autre objet nécessitant d'être suspendu.

Le piton a été mis au jour au cours des années 1970 sur le site de la maison Leber, dans l'arrondissement historique de Place-Royale, à Québec. Une maison de pierres à deux étages est érigée à cet emplacement en 1685-1686 par Jacques Leber (1663-1735) afin de remplacer l'édifice de colombage vraisemblablement détruit par l'incendie de la Basse-Ville en 1682. Elle est vendue en 1731, et change périodiquement de propriétaire par la suite. Elle est lourdement abimée par les bombardements britanniques lors du siège de Québec de 1759. La maison est reconstruite en 1863 par Louis Pierre Huber Turgeon, puis à nouveau en 1907 par H. Bourget. Le bâtiment est incendié à deux reprises, en 1938 et en 1968. Les vestiges sont acquis avant 1970, et restaurés en 1973 pour le projet de Place-Royale. Le piton a été retrouvé sans contexte archéologique associé.

RÉFÉRENCES

DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.