Laboratoire d'archéologie du Québec
< RETOUR À LA RECHERCHE
Charnière horizontale. Face avantImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Charnière horizontale. Face arrièreImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-188 > Numéro de catalogue 168

Contexte(s) archéologique(s)

Habitation, maison
Voûte

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La charnière horizontale a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois des XVIIe et XVIIIe siècles.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La charnière horizontale en fer est fabriquée entre 1608 et 1760, possiblement au Québec. Elle est composée de deux bandes de métal forgées pour atteindre la forme désirée. Par la suite, une section de la partie la plus large est repliée sur elle-même afin de former un oeil. Les yeux des deux bandes sont ensuite joints par une tige de métal de section circulaire, et des trous de fixation sont percés sur les plaques. La charnière est ainsi un élément de quincaillerie posé en applique permettant l'ouverture d'une porte, d'une fenêtre ou d'une ouverture similaire en se repliant sur elle-même.

La charnière a été mise au jour au cours des années 1970 dans un contexte daté du Régime français sur le site de la maison Lambert-Dumont, situé dans l'arrondissement historique de Place-Royale, à Québec. Un premier magasin est construit sur cet emplacement en 1647, puis est cédé à Jean Talon en 1663, qui aurait reconstruit le bâtiment en pierre. Celui-ci est détruit par l'incendie de la Basse-Ville (1682), et les vestiges sont rachetés en 1687 par Eustache Lambert dit Dumont (1658-1691) qui y fait construire une maison de pierres à deux étages. La maison change ensuite périodiquement de propriétaire et subit plusieurs rénovations au fil des ans. Abimée par deux incendies en 1960 et 1966, elle est acquise en 1969, puis restaurée dans l'esprit de la maison de 1687 pour le projet de Place-Royale. La charnière a été restaurée à un moment indéterminé.

RÉFÉRENCES

DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.