Laboratoire d'archéologie du Québec
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Bol. Vue générale, côté AImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Bol. Vue latérale, côté BImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Bol. Vue latérale, côté CImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Bol. Vue latérale, côté DImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Bol. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Bol. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Bol. Détail de la pâteImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-7 > Opération 6 > Sous-opération B > Lot 4 > Numéro de catalogue 735

Contexte(s) archéologique(s)

Latrines

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le bol a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple complet de bol en faïence anglaise du XVIIIe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le bol en faïence est fabriqué en Angleterre au cours du troisième quart du XVIIIe siècle, car il est orné de décors peints en bleu qui rappellent les productions anglaises de cette période. La forme du bol et son décor sont inspirés de la porcelaine de Chine. Les motifs consistent en une hutte entourée d'arbres sur une île, avec des montagnes en arrière-plan. Cependant, contrairement à ses modèles chinois, le peintre laisse le bord interne dépourvu de décor.

Le bol est un récipient individuel utilisé pour la consommation des boissons chaudes. Compte tenu de son format, il se peut que ce bol serve de piscine pour recueillir les feuilles de thé infusé accumulées au fond des tasses. Dans ce cas, ce bol ferait partie d'un service à thé.

L'artéfact est mis au jour en 1974 dans les latrines de la maison Guillaume-Estèbe, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté entre 1753 et 1760. Hôtel luxueux, ce bâtiment en pierre de trois étages est construit en 1751 par Guillaume Estèbe (1701-vers 1779), marchand et garde-magasinier du roi. Dès 1757, il est vendu et change périodiquement de propriétaire et de vocation. Devenant inhabitée à partir de 1957 et menacée de destruction, la maison est acquise en 1959 par la Commission des monuments et des sites historiques ou artistiques. Restaurée, elle contient aujourd'hui une partie de l'administration du Musée de la civilisation.

RÉFÉRENCES

GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.