Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot à onguent. Côté AImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. Côté BImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguentImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-189 > Opération GLA. > Numéro de catalogue 259

Contexte(s) archéologique(s)

Glacière

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot à onguent en faïence a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de pot en faïence provenant d'Angleterre.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à onguent en faïence est fabriqué en Angleterre entre 1750 et 1820, car il rappelle les productions anglaises de cette époque. Sa forme basse à large embouchure est d'ailleurs typiquement anglaise.

Le pot à onguent, ou pot à pommade, est un petit contenant servant à conserver divers produits médicinaux, dont des onguents fabriqués à base de gras animal, de plantes et de minéraux. Certaines préparations pouvaient avoir un usage à la fois alimentaire et pharmaceutique. Il est donc difficile de distinguer les pots de conserve à vocation médicale de ceux à usage culinaire.

L'artéfact est mis au jour dans la glacière de la maison Milot, dans le secteur de Place-Royale, à Québec. Un premier magasin est construit sur cet emplacement en 1647, puis est cédé à Jean Talon en 1663, qui aurait reconstruit le bâtiment en pierre. Celui-ci est détruit par l'incendie de la Basse-Ville (1682), et les vestiges sont rachetés par Eustache Lambert dit Dumont (1658-1691) en 1687. Il vend la portion nord au marchand Jean Milot (1624-1699) en 1689 qui bâtit une maison en pierre à deux étages deux ans plus tard. La maison, reconstruite en 1771, change ensuite périodiquement de propriétaires et subit plusieurs rénovations au fil des ans. Abimée par deux incendies en 1960 et 1966, elle est acquise en 1969, puis restaurée dans l'esprit de la maison de 1691 pour le projet de Place-Royale.

RÉFÉRENCES

GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.