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Nouvelle-France
Les communautés religieuses

Grain de chapelet

Réunis par un fil de cuivre ou une cordelette, les grains forment un chapelet, utilisé pour la pratique individuelle de la prière et du culte chrétiens. D’après sa petite taille, ce grain correspond à la récitation de la prière du « Je vous salue Marie », aussi appelée « Ave ». Les missionnaires en Nouvelle-France devaient certainement tous en posséder un exemplaire.

Des missionnaires de différentes communautés religieuses se sont installés en Nouvelle-France. Les Récollets fondent des missions à partir de 1615, à la demande de Samuel de Champlain. Les Jésuites arrivent en 1625 et œuvrent plus particulièrement auprès de la nation Wendate. Les Sulpiciens s’installent à Montréal en 1657. Ils viennent pour convertir les Premières Nations et prendre en charge la vie spirituelle des colons français.

Dès 1639, des communautés religieuses féminines s’occuperont principalement des soins de santé et de l’enseignement à Québec : ce sont les Augustines et les Ursulines.

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Les missionnaires jésuites donnent des chapelets aux Autochtones nouvellement baptisés pour marquer de manière solennelle l’abandon de leurs anciennes croyances. Le chapelet est léger et peut être transporté par les personnes baptisées dans tous leurs déplacements. Les Jésuites en donnent aussi aux mères qui les mettent au cou de leurs enfants, afin de leur faire bénéficier de la protection divine. Ce grain de chapelet provient du site de la mission de Fort-Lorette, situé dans le site patrimonial de l’Ancien-Village-du-Sault-au-Récollet, à Montréal.