Laboratoire d'archéologie du Québec
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Fragments de vase à parement. Face externeImage
Photo : Aurélie Desgens 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de vase à parement. Face interneImage
Photo : Aurélie Desgens 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de vase à parement. Détail du trou de réparationImage
Photo : Aurélie Desgens 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de vase à parement. Détail de la pâteImage
Photo : Aurélie Desgens 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CcFd-3 > Numéro de catalogue 658

Contexte(s) archéologique(s)

Village autochtone

Région administrative

Mauricie

MRC

Trois-Rivières

Municipalité

Trois-Rivières

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Les fragments de vase à parement font partie de la collection archéologique de référence du Québec, car ils constituent un bel exemple de la production des Iroquoiens du Saint-Laurent au mitan milieu au Sylvicole supérieur. La présence d'un trou de réparation est aussi un élément notable.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Les fragments de vase à parement datent du milieu du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). L'artéfact sert principalement à la cuisson des aliments. Il peut également servir au transport.

L'objet a un style typique de la production des céramiques iroquoiennes du Saint-Laurent au milieu de la période. Il comprend un trou de réparation, indiquant une intention de prolonger la durée de vie utile du vase. Ce moyen utilisé pour protéger la poterie peut refléter un usage dans des conditions où la production est plus difficile, tel un endroit éloigné de sources d'argile ou durant la saison froide. Dans le cas de ce site, il est plus probable que ce vase ait connu ses derniers usages en hiver.

L'artéfact est mis au jour sur le site Bourassa, près de Trois-Rivières.

RÉFÉRENCES

CHAPDELAINE, Claude, Norman CLERMONT et René RIBES. « Regard sur la préhistoire trifluvienne: le site Bourassa ». Recherches amérindiennes au Québec. Vol. 16, no 2-3 (1986), p. 5-55.