Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pipe. Côté gaucheImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Côté droitImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Détail de l'éperonImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Détail du foyerImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pipe. Détail marque, côté proximal du fourneauImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-14 > Opération 2134-35 > Numéro de catalogue 75

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

militaire

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La pipe fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car elle constitue un exemplaire représentatif de pipe anglaise de ce type affichant une marque de fabricant sur le côté proximal du fourneau.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La pipe en terre cuite, de facture peu soignée, est fabriquée en Angleterre dans la première moitié du XIXe siècle. Une inscription en relief affichant une marque de fabricant est présente dans un cartouche ovale ondulé situé sur le côté proximal du fourneau. Le cartouche et l'inscription « GS » sont peu lisibles. L'intérieur du fourneau est noirci par la combustion.

En raison de sa forme, et bien que son angle tuyau-fourneau soit plus obtus, elle peut être datée de 1820 à 1840, voire de 1820 à 1860. L'inscription visible sur le côté proximal du fourneau peut avoir servi à identifier les produits de George Salisbury de Leicester, entre 1793 et 1835, ou ceux de George Shaftoe de York, entre 1817 et 1846.

L'objet est mis au jour à la Batterie royale, dans le secteur de Place-Royale, à Québec.

RÉFÉRENCES

ATKINSON, D. et A. OSWALD. « London Clay Tobacco Pipes ». Journal of the British Archaeological Association. Vol. 32 (1969), p. 171-227.
DROUIN, Pierre et Mario SAVARD. Les pipes à fumer de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 67. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 2000. 412 p.
OSWALD, Adrian. Clay Pipes for the Archaeologist. British Series, 14. Oxford, British Archaeological Reports, 1975. 207 p.