Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot à confiture. Vue généraleImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à confiture. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à confiture. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à confitureImage
Photo : Marie-Annick Prévost 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-187 > Numéro de catalogue 20D

Contexte(s) archéologique(s)

Cour intérieure

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot à confiture a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de la vaisselle blanche utilitaire qui constituait la majorité de la production faïencière du XVIIIe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à confiture en faïence blanche de grand feu serait fabriqué au cours de la première moitié du XVIIIe siècle, d'après le contexte de sa découverte. Sa forme rappelle les productions françaises de Nevers des années 1730.

Le pot à confiture est un récipient utilisé pour conserver et présenter des préparations à base de fruits cuits dans du sucre. Au XVIIIe siècle, la confiture peut avoir un usage à la fois alimentaire et pharmaceutique. Il est donc difficile de distinguer les pots à confiture à vocation médicale de ceux à usage culinaire. Celui-ci est un exemple de vaisselle blanche utilitaire qui constitue la majorité de la production faïencière de l'époque. Toutes les formes sont plus ou moins produites en blanc, et de nombreux types de vaisselle utilitaire ne sont connus que sous cet aspect. Ce pot est vraisemblablement fermé au moyen d'un morceau de tissu ciré, retenu au moyen d'une ficelle nouée sous la lèvre externe évasée. Contrairement aux autres pots de ce genre, le pied de celui-ci n'est pas percé de trou pour le suspendre au mur.

L'artéfact est mis au jour dans la cour intérieure de la maison Le Picart, dans le secteur de Place-Royale, à Québec. L'année de construction initiale de ce bâtiment est inconnue, mais il est reconstruit en 1763, puis à nouveau en 1818. La maison abrite durant plus d'un siècle l'hôtel Blanchard, inauguré en 1844. Lourdement abimé par les incendies du 5 mars 1960 et du 13 avril 1966, le bâtiment est démoli en 1971, puis reconstruit dans le cadre du projet de Place-Royale.

RÉFÉRENCES

AUGER, Réginald, Caroline GIRARD, Laetitia MÉTREAU et Jean ROSEN. « Pour une typologie stylistique chrono-thématique des faïences françaises retrouvées dans les anciennes colonies d'Amérique (XVIIe-XVIIIe s.) ». Canadian journal of archaeology / Journal canadien d'archéologie. Vol. 40, no 2 (2016), p. 268-296.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.